Community Manager

10 conseils à suivre pour le community manager indépendant

De nombreux community managers deviennent freelance à l'issue de leur formation. Voici 10 conseils à suivre pour le lancement de votre activité :

De très nombreux profils souhaitent devenir CM freelance immédiatement après avoir suivi une formation community manager.

Pour le community manager qui tente l’aventure entrepreneuriale après avoir acquis des bases, il convient de prendre connaissance de certains conseils pour bien démarrer son activité. Être indépendant en community management ou quel que soit le métier, n’est pas si simple que cela en a l’air. Il faut savoir être patient et se préparer au bon moment pour le lancement de son activité.

La période de chômage à laquelle certains ont accès est la plus propice, et notamment en début d’ouverture des droits. Ce qui vous laissera en moyenne 2 ans entre le suivi d’une formation et le lancement de votre activité.

Update juin 2023

 

10 conseils pour le community manager freelance

Pour se lancer en indépendant, un community manager a besoin d’une vision à court et moyen terme, pour constater la viabilité de son projet d’entreprise.

Pour y parvenir, voici 10 conseils à suivre si vous souhaitez devenir community manager freelance :

 

1. Faire un bilan de ses compétences et des outils à disposition

Commencez par définir ce que vous souhaitez faire en étant large. Le community manager indépendant a de nombreuses compétences ! Faites-en l’inventaire pour vous permettre de mieux définir votre offre de services.

Établir un bilan de ses compétences et de ses outils

N’oubliez pas que certaines missions de community management sont très chronophages et peuvent nécessiter plus de temps que prévu initialement. Pensez ainsi aux missions à horaires fixes, comme la formation qui permet de gérer plus facilement un planning.

Mettez-vous en situation réelle et visualiser approximativement le temps nécessaire à chacun des services que vous apporterez.

Par exemple : Comment gérer votre temps sur des missions de ce type ?

  • Conception de site internet / Blog
  • Rédaction
  • Création de contenu (visuel, vidéo, mixte…)
  • Animation de page Facebook

Faites également un bilan de vos outils personnels qui vous serviront dans votre travail, comme l’ordinateur portable ou les différents abonnements déjà en cours sur des outils en ligne. Vous définirez ensuite vos réels besoins en complément.

 

2. La liste des contraintes 

Tout le monde à des contraintes ! même le community manager indépendant !

  • Vous avez des enfants ? il faudra sans doute que vous soyez disponible à une certaine heure.
  • Vous avez une vie de couple ? alors préservez-là en gérant votre planning sans oublier personne.

Mettez dans les balances les concessions qu’il y aura à faire. Si vous êtes éloigné des grandes villes et devez passer du temps dans les transports (pensez à le rentabiliser). Vous avez des lacunes, des besoins de vous former davantage sur certains aspects du community management ou encore vous perfectionner sur des outils. Il faudra intégrer tout ça !

  • Quel temps ça prendra dans votre agenda ?
  • Comment s’organiser et surtout comment ne pas perdre votre vision de la rentabilité ?

Commencez toujours par voir large et affinez ensuite selon vos priorités.

 

3. Établir un business-plan personnel pour votre activité

Le business-plan n’est pas uniquement destiné aux entreprises. Il est recommandé d’en préparer un en tant que community manager indépendant, ne serait-ce que pour avoir une visibilité sur ses besoins et ses dépenses au démarrage.

Établir un business-plan personnel

Il pourra évoluer par la suite, mais il est important de définir certains points essentiels avant de se lancer pleinement.

Voici quelques questions à se poser :

    1. Quel statut vais-je adopter au démarrage ?
    2. Quels seront les frais inhérents à ce statut ?
    3. Ai-je besoin d’un lieu de travail extérieur (bureau, espace coworking…) ?
    4. Quels seront mes dépenses au sein d’un lieu de travail extérieur (accès internet, électricité, abonnements…) ?
    5. Quels seront mes besoins en matériel informatique (Ordinateur portable, Tablette, Stockage…) ?
    6. De quels outils / abonnements aurais-je besoin pour démarrer (Suite Adobe, Hootsuite, Scoopit, Buffer, Linkedin premium, Banque d’images, Hébergement, Blog Wordpress…) ?
    7. Quel sera mon budget repas si je travaille en extérieur ?
    8. Quel sera mon budget transport ?
    9. Comment répartir mon temps de travail et mon temps de prospection / rendez-vous pour définir mon tarif / jour ?

Remarque : Travailler en espace coworking peut vous apporter une stimulation de groupe, en étant au contact avec d’autres indépendants.

 

4. Participer à des évènements autour du social media / digital

En participant à des évènements vous commencerez à vous créer un réseau de contacts réels et rencontrerez d’autres indépendants. Vous pourrez ainsi échanger et apprendre de leurs succès et/ou échecs.

Les évents sont par ailleurs très enrichissants à titre personnel, selon les thématiques choisies. C’est également l’opportunité de présenter votre activité de community manager freelance et de vous faire connaitre petit à petit dans le milieu.

Au bout de quelques mois vous reverrez sans doute les mêmes personnes, mais ça créera du lien, de la complicité et parfois de l’entraide si vous avez des complémentarités.

 

5. Créer votre blog ou un support en ligne pour vous présenter

Faut-il se créer un blog quand on est community manager indépendant ? La réponse ici : Le community manager doit-il tenir un blog ?

Je suis plutôt du genre à répondre oui à cette question, d’autant plus quand on est indépendant et que l’on a besoin d’être vu sur la toile. Grâce à de la rédaction de contenu (articles) vous aurez la possibilité de partager votre expertise et vos services à votre communauté, avec la possibilité qu’ils soient relayés par vos abonnés.

Ça créera ainsi de la viralité et ça augmentera davantage votre visibilité.

Créer un blog pour se présenter ou une page statique

Il existe cependant d’autres solutions, comme la rédaction sur des sites référents qui vous permettront de vous rendre visible sans avoir à investir dans un blog et à l’entretenir… on le fait chez nous !

Il y a également Linkedin où il est possible de rédiger facilement des articles qui pourront être partagés sur l’ensemble de vos autres réseaux sociaux.

Pour palier au blog, il y a tout de même quelques solutions intéressantes, mais posez-vous la question si vous souhaitez vous créer une identité propre, et avoir un support pour présenter éventuellement vos travaux.

On peut également se créer une page statique pour démarrer et présenter ses services, et voir par la suite pour un blog et diffuser du contenu.

 

6. Créer son réseau en tant que community manager indépendant

Le réseau ! on ne devrait pas attendre d’être indépendant pour le créer, mais si c’est le cas, il est temps de s’y mettre. Entrez en relation avec des profils qui pourront vous apporter de l’aide ou des conseils via Linkedin, Facebook et / ou Twitter. Engagez la conversation et personnalisez autant que possible vos demandes de mise en relation.

Ça n’en sera que plus professionnel et vous aurez plus de chances d’obtenir des réponses, notamment sur Linkedin. Inscrivez-vous également à des groupes de discussions et participez-y en posant vous-même des questions et/ou en répondant à d’autres profils si vous avez les réponses à leurs questions.

Se constituer un réseau, c’est être à l’écoute, recevoir des infos, les partager et surtout échanger et interagir avec vos abonnés. Savoir se rendre visible en produisant du contenu, apportera un plus pour souligner votre expertise en community management, mais aussi dans d’autres domaines si vous avez une des spécialités.

 

7. Les plateformes pour community managers indépendants

Il existe de nombreux sites internet qui permettent de se rendre visible auprès de clients intéressés par du community management. Ces sites peuvent être une solution à privilégier au démarrage et même par la suite.

Sachez comment ils fonctionnent et ce que ça vous coutera en commission sur votre facturation. A vous de choisir les bonnes plateformes car elles sont nombreuses et certaines disparaissent rapidement faute d’un modèle économique stable. Inscrivez-vous sur cette plateforme pour démarrer : Malt

 

8. Quel type de mission choisir : temps plein, mi-temps, CDD…  ?

Vous pourrez être confronté à différents choix de collaborations lors de vos missions, et elles sont toutes bonnes à étudier.

Le temps plein pourra vous couper de petites missions parallèles avec la frustration de devoir les refuser (faites-en profiter des connaissances dans ce cas, elles s’en souviendront) mais pas que ! Si vous n’êtes pas payé dans les temps, ça créera un stress, quant à ne pas être payé du tout !

Quel type de mission choisir : temps plein, mi-temps, CDD...  ?

En tant que community manager indépendant, apprenez à placer vos billes au bon endroit, comme si vous faisiez un investissement.

Investissez dans la  formation qui vous apportera de la récurrence et un agenda pré-figé. Évitez de faire trop de missions autour de l’animation de réseaux sociaux. 

A terme ce n’est plus rentable en rapport du temps à investir.

Laissez-vous l’équivalent d’une journée pour vous rendre à des rendez-vous ou des rencontres productives.

Un bon-plan pour l’indépendant (selon le statut) est le CDD. Il vous permettra de récupérer des droits si vous avez eu une longue période de chômage. Pensez à revoir vos tarifs du fait d’un temps plein et des charges si vous êtes par exemple en auto-entrepreneur. Votre employeur payera ses charges salariales pour cette mission (vous ne serez pas exempt des vôtres selon votre statut).

Le CDD est généralement intéressant à partir de 6 mois.

Gardez toujours à l’esprit le temps de travail négocié selon vos missions en cours et/ou à venir. Les CDD sont souvent négociés à temps plein. Il existe également la solution de portage salariale, mais attention aux choix du prestataire en fonction des services, du sérieux, et des charges retenues sur votre facturation.

 

9. Apprendre à gérer son argent (ses revenus)

Ça peut paraitre bête mais on a vite fait de s’enflammer sur sa première mission réussie, pour peu qu’elle dure quelques mois et voilà les quelques euros durement gagnés, parfois trop vite dépensés ! Apprenez à bien gérer vos revenus et à anticiper vos périodes creuses. Il est probable que vous ayez des semaines ou des mois creux.

Apprendre à gérer son argent (ses revenus)

Que dire du mois d’aout où vous n’avez qu’une envie : partir en vacances loin d’internet ! Oui mais vous n’aurez pas de revenu à la fin du mois, pensez-y !

Pour gérer au mieux il est indispensable de se dresser une liste de ses dépenses professionnelles et personnelles, et partir sur un niveau de salaire, au dessus duquel tout excédent sera à mettre de côté.

Plus facile à dire qu’à faire, mais j’ai confiance aux femmes sur ce point. Vous verrez que vous n’aurez pas à vivre au dessus de vos moyens et que le mois d’aout pourra être couvert par votre épargne, et à vous les vacances dans ce cas !

 

10. Soyez patient !

C’est peut-être le conseil le plus difficile à suivre, mais gardez confiance en vous jusqu’au bout pour vivre pleinement votre nouvelle expérience. Il suffit parfois d’un petit coup de pouce, d’un bon contact, et vous voilà lancé sur des rails.

Il faut aussi bien s’entourer pour obtenir du réconfort et des conseils avisés. Surtout au moment où vous en aurez le plus besoin. Il y a toujours des moments de creux où un appui sur un(e) ami(e) peut faire du bien. Tout travail finira par payer selon l’implication que vous y mettrez, et la motivation qui viendra la renforcer.

Un dernier conseil : Sachez écouter et prendre les retours positifs de vos homologues, et éviter à la critique facile de prendre racine en vous !

 

La facturation de vos prestations

Voici 2 articles très complet qui vous permettront de travailler sur la facturation de vos prestations :

 

En conclusion

Cette liste n’est bien sur pas exhaustive, car il existe de nombreux autres conseils plus subtiles à suivre. Elle reprend juste un vécu et couvre les plus grosses interrogations et confrontations du community manager (indépendant) au démarrage.

Même si l’expérience peut parfois paraitre difficile, il faut toujours tenter et ne pas avoir peur de se planter. Toute expérience est bonne à vivre si elle permet de grandir et d’apprendre.

Apprenez aussi à bien maitriser vos services et surtout vos couts, et n’oubliez jamais d’épargner les quelques euros excédants d’un mois à un autre. Les mois ne se ressemblent jamais et il est bon de savoir gérer son budget quand on est indépendant.

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Source image à la une : DepositPhotos

Laurent Bour

Fondateur du Journal du Community Manager et vrai Geek ! je suis passionné par l'univers social media et particulièrement par les nouveaux leviers marketing. J'arpente Internet et les médias sociaux depuis leurs débuts. J'ai assuré mes débuts en informatique sur un Oric Atmos, et j'ai été un vrai fan de l'Amiga. Expert ! Je ne le suis pas. Je continue d'apprendre.

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16 commentaires

  1. Passionné par les liens sociaux j’ai obtenu un bachelier dans le social avec des cours très passionnant point de vue relation humaine. Passionné aussi du web et TIC J’ai découvert le métier de community manager et j’éprouve une réelle attirance pour ce métier que je définirais comme « e -socioéconomique ». Avec une approche marketing claire mais également une approche social par la création de liens, d’appartenance, « d’empathies »,… vis à vis de la communauté chose que l’on oublie et important dans un travail tel que celui là. Les enjeux d’aujourd’hui ne sont pas uniquement commercial. Il y a une réel fusion entre le commerce & le social.

    1. Merci pour ce commentaire. Il est vrai que les enjeux sont là ! quant à développer l’univers du métier de community manager, il y a un net intérêt à comprendre l’aspect communautaire mais pas uniquement derrière un écran… je prône beaucoup l’importance de rencontrer sa communauté et de créer du lien intra-communautaire. Un vaste sujet que je vais reprendre sous peu !

  2. Très intéressant, ce qui prouve que je ne me débrouille pas trop mal avec quelques conseils en plus à suivre… :) Merci beaucoup ! :)

  3. Bonjour Laurent, j’aime bien votre article parce que vous ajoutez les contraintes personnelles qui sont souvent négligées. Je travaille ainsi depuis 10 ans et je connais bien cette liste, bravo! Et justement je suis en train de refaire mon site et mon blog…

    1. Bonsoir Véro,
      Merci beaucoup pour ce commentaire et pour le fait de souligner cette fameuses contraintes. C’est un vécu ;-) Et félicitations pour le blog en refonte, envoyez-moi un petit message dès qu’il est en ligne.

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