L’ultime liste des 6 astuces pour réussir sur les réseaux sociaux par Matthieu Dufour
C’était samedi 5 avril vers 18h00… ce post innocent laissé sur la TL de Facebook par Matthieu Dufour (@_matthieudufour) : fut le Lien qui me réveilla d’un long silence trop longtemps synonyme d’une culpabilité rencontrée chez le community manager.
Community Manager ! Il est temps de dire la vérité
J’ai attendu ce moment depuis de longs mois. Avoir le courage de sortir au grand jour la réalité d’un univers trop longtemps mis au rancard, à l’ombre d’une pièce lugubre, réservée comme simple bureau de travail. Il est temps de dire la vérité sur la vie du Community Manager, temps de dévoiler l’envers du décor renfermant d’innombrables préjugés qui entourent le métier. Matthieu a si bien dressé la liste du winner social media, que j’ai cru bon dans un élan de lucidité, de lui offrir la réplique pour combler son top of the tips d’un portrait grandeur nature. D’ailleurs je rappelle qu’il est inutile de commenter la maladresse dérangeante dudit portrait ! mais bien de faire ressortir une véracité éprouvée dans le secret, afin qu’elle puisse éclairer le commun des mortels prêt à pénétrer dans l’arène de la toile du net ! J’appuierai encore sans aucune retenue, qu’il est également inutile de me taper sur les doigts pour délation, dénigrement ou faisant honte à la profession !
Quant à me dire que ce billet résume le vide d’un profond non sens…. attendez je l’aime bien celle-là, on recommence : Quant à me dire que ce billet résume le vide d’un profond non sens, vous auriez raison de le souligner d’une pensée jalousement conservée dans un coin de votre mémoire. Laissez-la simplement partir toute seule, elle ne vous importunera plus à la prochaine information pertinente et savoureusement bien léchée, que produira le journal du CM.
Je ne vais pas vous écrire un top of the tips, ce serait redondant et justement critiqué comme du duplicate content ! Mais un trip of the day qui sera un portrait de l’homme CM face à son environnement. Comment il a entamé sa descente d’un paquet de granola pour finir par ne plus se nourrir aux heures convenables ? Comment le Community Manager freelance, principal spécimen touché par le syndrome de l’improductivité, dissimule dans la solitude la faiblesse de son être ? Son environnement binaire le contraint hélas à restreindre son champ d’action, et à confondre le temps qui passe avec un surcroit de travail !
Je me dois néanmoins de ne pas froisser le tout digital ! et pour le coup, aucune ressemblance avec quiconque ne doit être reconnue, pour conserver une forme d’anonymat et de respect envers la profession. Chacun est libre de s’exposer ou pas à la critique, mais ici il est question d’un univers que nul ne peut comprendre ou vivre s’il ne se reconnait pas lui-même avec un minimum d’honnêteté… chuuuut ne dites rien ! gardez tout cela pour vous et n’ajoutez pas de commentaires inutiles. Ils porteraient un discrédit notable au métier (encore une fois) ! Prenez tout ceci comme une caricature, un amusement, une détente et un moyen de sortir de la ligne de démarcation dite éditoriale ! car au final c’est peut-être ce que c’est.
Comment devenir Community Manager ?
Comment devenir un Community Manager ? Voilà une question qu’aucun de ceux de la première heure ne s’est posée ! quand on pense qu’il y en a qui se la pose encore aujourd’hui, c’est déjà partir du mauvais pied dans la mauvaise direction. Le Community Manager est absorbé par sa profession, comme un appel à faire de sa passion son travail. Il est passé au travers de la toile (comprenez ici le net) pour adhérer à un environnement, proche du no-man’s land qu’il parcoure des heures durant en quête de reconnaissance. Il parcoure cette ligne intemporelle située entre un écran et un clavier à l’attraction reconnue, entre un monde virtuel et la crainte d’un monde réel. L’IRL n’est pas l’apanage de tous les CM… seulement un petit nombre en période de sevrage passent par la case d’une réalité durement appréhendée.
Pourquoi la réalité est durement appréhendée par quelques Community Manager ?
Eh bien c’en est une bonne ! Un Community Manager qui se déplace à la rencontre de ses pairs, à pour particularité de savoir laisser sa personnalité devant son clavier ! Il peut parfaitement se muter en être doux et timidement maladroit en public. C’est d’ailleurs une période de transition qui implique cette profonde tristesse d’un manque de reconnaissance. Le CM perd son public…. en public ! paradoxe tellement vrai dans certains cas. Imaginez alors de retour au bureau, (NDE : Ce petit coin sombre à l’écart qu’il s’est aménagé à son domicile) le travail monumental que cela demandera pour retrouver une dignité !
C’est de ce terrible constat que beaucoup ont pris la liberté de ne plus s’exposer au grand jour. Ils œuvrent sur les grands espaces de la Timeline, espérant glaner quelques commentaires en échange d’une image savamment choisie, pour maintenir le Klout à un taux légendaire ! Mais ça ne fait pas tout ! il faut être nantie d’une politesse à l’épreuve de toute remarque déplacée… un bonjour, un bon lundi, mardi, mercredi….. FF au passage, week-end… etc est de rigueur pour s’assurer la maintenance du fameux taux e-reputationnel (ne prenez pas le dictionnaire) gagné à force de dialogue ouvert. Ne jamais développer entre un bonjour et un au-revoir… ou plus généralement une bonne nuit qui elle, est réservée aux nombreux noctambules s’épiant discrètement sur le réseau à l’oiseau bleu.
J’ai du faire des recherches et recueillir de nombreux témoignages anonymes pour en arriver là ! ce ne fut pas chose facile pour le Community Manager de se révéler ainsi au micro. Moi-même j’ai du essuyer d’âpres refus de la part de certains qui avaient tendance à trop se montrer partout, jusqu’à se programmer eux-mêmes à plusieurs endroits à la fois, de peur de manquer le crucial event 2.0 du mois. Ceci étant j’ai réussi à obtenir un bon échantillon auprès de plusieurs profils prêts à jouer le jeu. Je remercie au passage Marcel Braguette, Julius Lechat et Isidor Chamel pour m’avoir fendu le voile de la réalité. J’ai aussi voulu cet article sans correction ni relecture… Ceci pour bruler les yeux des vrais professionnels, qui risqueraient de perdre du temps à la lecture de ce billet déjà jugé exceptionnel ! Je pointe exprès ce côté nombrilisant pour ne pas rentrer dans l’egocentrisme qui règne sur le net. Ma seule requête, likez si vous aimez, et likez aussi si vous n’aimez pas, car c’est au final que ça vous dérange ! donc c’est pour moi gagner à tout point de vue.
A quoi ressemble la journée d’un Community Manager ?
Voilà ! c’est là où on rentre dans le dur, dans la vie secrète du factotum du net.
Au réveil… c’est parfois difficile ! Vous pensez alors qu’après une petite vibration de votre smartphone (NDE : Une notification) que la TL de votre compte Twitter vous montre un paquet de CM au garde à vous entre 7h00 et 8h30 !
Là vous vous dites Mer… ils sont déjà debout les confrères. Que nenni ! Le confrère… ou la consoeur d’ailleurs, te répond en slip du tréfonds de sa couette, où il ou elle aura pris soin de ne pas trop se montrer pour ne pas risquer le mode improductif dans lequel notre CM s’est plongé. Le véritable saut du lit est tardif ! surtout après une veillée jusqu’à 2/3 heures du mat’ les yeux rivés à l’écran du PC pour se satisfaire d’une série ou 2… ou 3…ou 4 en mettant le mode offline partout où il peut être repéré.
Le CM a beaucoup de travail, il est par contre hyper-organisé, au point de ne jamais manquer aucune conférence sur la place parisienne, et si possible en répondant aussi présent à chaque apéro ou assimilé, où le Mojito est devenu un nom de code déposé dans la profession. Tout le temps qu’il lui reste, il travaille d’arrache-pied sur sa mission… du mois ! tout en prenant le temps de toujours dire bon après-midi et bonne soirée à sa TL. Parfois il ne sait plus s’il a salué ses potes, alors dans le doute il recommence. Ça c’est du savoir-vivre en réseau social !
Vous aurez finalement compris qu’il est un couche-tard… mais aussi un lève-tard !
Un véritable Community Manager à déjà surligné dans son calendrier toutes les diffusions de The Voice et de Masterchef… l’occasion rêvée pour se former au Livetweet et gagner de nouveaux amis au passage. C’est un métier le Livetweet, ne croyez pas un seul instant que vous pourrez péter le score d’une présence, en assurant le relai pour tout l’hexagone ! C’est également le meilleur moyen de gagner de jeunes abonné(e)s, ce que vous n’auriez osé faire vous-même de crainte de paraitre racoleur de la jeunesse digitale montante. Du coup vous vous rapprochez du graal suprême visant à être suivi par Nikos himself ! C’est ce qu’on appelle la recherche d’engagement ultime pour figurer dans la chasse gardée du compte vérifié.
Je suis finalement fier d’avoir presque résumé son quotidien, car il faut tout de même le souligner, la part des réseaux sociaux s’annonce difficile, car il va falloir fournir du concret, du lourd et du productif ! encore un peu de recherche et d’études pour y parvenir, et on vous répondra au plus vite pour assurer le suivi de la vie du Community Manager tel qu’il est réellement.
Le stress me gagnant, sans parler de l’inspiration qui fait état d’un continuum espace vide (celle-là aussi elle est pas mal !) nous prendrons donc soin pour résumer… oui c’est du remplissage rédactionnel, d’aborder les réseaux sociaux et le contenu, et tous les trucs à faire et ne pas faire dans la seconde partie… qui elle, sera plus longue. On ajoutera aussi le Community Manager en mode formateur.
En attendant je dois un peu réchauffer la part de pizza décongelé que j’ai complètement oublié dans le micro-onde la veille… j’avais une mission à terminer au plus vite, et du coup j’ai oublié le minimum vital; manger !
Souriez ! c’est une caméra cachée
Comprenez qu’au delà du second degré… il y a tout à comprendre d’un tel billet. Le Community Manager le plus intelligent aura vite compris que sortir du sérieux et esquisser un sourire fait pas de mal. Alors un grand merci d’avoir lu jusqu’au bout si c’est le cas, et attends la suite avant de reprendre un minimum de sériosité dans cet univers compétitif… non j’arrête ! promis pour aujourd’hui.
Je vous dis à bientôt !