Community Manager

Community manager à Madagascar, l’eldorado du digital !

Si Madagascar est l'eldorado du digital, c'est bien évidemment pour son très faible coût de main d’œuvre ! Community Manager à Madagascar ça vous dit ?

Madagascar, l’eldorado du digital ! une île qui fait une fois 1/2 la France en superficie (avouez que ne l’imaginiez pas !) et qui fait partie des pays les plus pauvres au monde.

Pourtant le sol renferme de nombreuses richesses en minerais, et sa production d’Orchidée est réputée dans le monde entier, notamment pour la vanille.

 

Le digital à Madagascar

Si Madagascar est l’eldorado du digital, c’est bien évidemment pour son très faible coût de main d’œuvre et parce que de nombreux malgaches parlent et rédigent en français. Coût de main d’œuvre qui a cependant été tiré un peu vers le haut, face à de trop nombreux profils qui n’avaient pas les qualités requises.

La maitrise rédactionnelle a été longtemps un point faible, du fait que tous ceux qui étaient liés à informatique de près ou de loin, pensaient pouvoir devenir community manager et être bon rédacteur.

Il y a donc eu des gros loupés, et des sociétés mécontentes des prestations de services effectuées. A dire vrai, il faut être sur place pour apprendre comment fonctionne Madagascar.

Si vous souhaitez y ouvrir une agence, mandatez par la suite une personne de confiance après vous y êtes rendu.

Tout est à faire en digital à Madagascar ! C’est un pays au fort potentiel sur les métiers autour de l’internet.

Si beaucoup ne maitrisent pas la rédaction web, il faut savoir que ce n’est pas le cas de tout le monde.

Il y a de nombreuses personnes calées sur le digital, et des profils parfois surdiplômés qui finissent sur des postes ne correspondant pas à leur valeur.

Au niveau digital il faut comprendre que tout est encore à faire, et que les malgaches issues des grandes villes comme la capitale Antananarivo, sont hyperactifs sur Facebook notamment. Ils sont facilement engagés autour des sphères du social media.

L’utilisation des réseaux sociaux est pour eux parfaitement acquise. Le seul problème est qu’ils ne fonctionnent que sur des actions externes aux frontières du pays. A Madagascar, la pratique du community management n’est encore très répandue.

On note aussi un WiFi dont Telma a le monopole, qui n’est pas encore parfaitement optimisé pour des débits rapides, mais avec le temps on espère que ça viendra.

 

Il y a du potentiel à Madagascar, mais comment l’exploiter ?

Avant tout il faut connaitre la parité entre l’euro et l’Ariary (devise malgache). Pour 1€ vous aurez 3000/3500 Ar selon le cours en vigueur. Ensuite il faut malheureusement savoir que de nombreux malgaches se contentent de de bien moins de 30€/mois pour se nourrir. Les marchés locaux aidant face à l’implantation des enseignes de grande distribution.

Oubliez ainsi les produits manufacturés importés, ils sont hors de prix mais « paradoxalement » plus mauvais pour la santé. Rien de tel que des produits frais là où le bio n’a même pas lieu d’être. Le goût des aliments reprennent sens à Madagascar !

Si des sociétés ont profité de la situation au travers d’agences montées à la va-vite de manière informelle, aujourd’hui on peut trouver des structures sérieuses.

Certaines grosses sociétés implantées en France, font d’ailleurs appel aux services d’agences basées à Madagascar. Peu le savent mais quand vous êtes sur place, vous l’apprenez rapidement ! c’est une carte de visite. Si le digital est un vaste domaine, il faut savoir que la création de sites web, la création d’applications mobiles, la rédaction, le community management etc. sont des activités qui se développent à Madagascar. Le potentiel est donc réel !

Pour l’exploiter il faut savoir valoriser ses futures équipes et les former si nécessaire, car les retours sur investissement peuvent être rapides. Ainsi monter une agence digitale à Madagascar est relativement simple si on apprend bien les mécaniques du pays.

 

Community manager à Madagascar

Être community manager à Madagascar c’est une réelle opportunité d’offrir son savoir-faire au-delà des frontières de l’île, et de draguer ainsi le marché français en retour. Si les tarifs des indépendants paraissent chez nous élevés, un malgache aura par contre vite fait de sous-évaluer ses prix.

Si on peut facilement (trop) être moins cher qu’ailleurs, il ne faut pas pour autant brader son savoir-faire et son expertise. Étudiez les tarifications et le fonctionnement des agences en France pour comparer.

Facturation et tarifs pour le community manager :

Pour ceux qui veulent devenir indépendant, ayez des références réelles à vendre à vos futurs clients. Vous avez peut-être un blog, une page Facebook, un compte Twitter etc…

N’oubliez pas : Quel est le meilleur CV d’un community manager ? si ce n’est son empreinte digitale. Soignez ainsi votre présence et votre travail, et vous aurez de la matière à exploiter pour constituer votre base client.

Pour info un article peut se vendre entre 10 et 30 € selon les capacités rédactionnelles du profil. Le salaire des malgaches ayant des postes à responsabilités ne dépassent guère les 300€/mois, ce qui est considéré comme un bon salaire là-bas.

Certains salariés ne gagnent que 30 à 50€/mois et parfois même moins. Il est donc opportun pour de nombreuses personnes de travailler sur des postes liés au digital.

En conclusion

2 possibilités ! soit vous montez une agence digitale à Madagascar et vous savez recruter les bons profils. Il s’agira ensuite de les former un peu plus sur le métier.

Ou bien vous êtes prêt en tant que malgache, de tenter l’aventure en vous donnant les moyens de réussir mais aussi en se formant en parallèle. Le blogging est un bon tremplin, pensez-y : Faut-il avoir un blog quand on est community manager ?

Plus d’infos :

Cette rubrique sera alimentée au fil des mois avec des rencontres, des témoignages et des conseils pour démarrer son activité localement. En partenariat avec différents profils du monde entier, on vous fera vivre le community management sans frontières.

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Laurent Bour

Fondateur du Journal du Community Manager et vrai Geek ! je suis passionné par l'univers social media et particulièrement par les nouveaux leviers marketing. J'arpente Internet et les médias sociaux depuis leurs débuts. J'ai assuré mes débuts en informatique sur un Oric Atmos, et j'ai été un vrai fan de l'Amiga. Expert ! Je ne le suis pas. Je continue d'apprendre.

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7 commentaires

  1. Bonjour, vous avez écris un très belle article. Je m’appelle Mahery et je suis community manager ici à Madagascar. Je me permets de vous écrire afin d’apporter une petite précision dans votre article, la somme que vous mentionnez plus haut 30euros est le salaire moyen d’un employé de maison (nourri, vêtu, etc …) Aucun community manager, ni modérateur, ni rédacteur ne peut vivre avec la somme de 30euros. Je vous invite à venir ici à Madagascar pour constater par vous même que c’est quasi-impossible de vivre avec cet somme. Car vivre c’est travailler et pour travailler il faut payer l’eau, l’électricité, la nourriture, la connexion, les transports en communs etc … Bien à vous

  2. « …il faut comprendre qu’avec 30€/mois un malgache peut convenablement se nourrir en achetant des produits frais du marché. »J’ignore où vous aviez entendu ca mais c’est carrément faux haha personne ne peut vivre avec ca à Mada, mais beaucoup essaient…

    1. Bonjour Natacha,
      Je ne parle pas de vivre, vous faites un amalgame… mais de se nourrir. Je vais régulièrement à Madagascar et je peux le voir de mes yeux car j’y ai de nombreux amis. Comme vous le savez sans doute, les produits frais (fruits et légumes…) les plats de base achetés au sein des gargotes restent abordables et permettent aux malgaches de manger convenablement.
      Mais le sujet de l’article n’est pas là !

  3. Bonjour,

    « du fait que tout ceux qui était lié à informatique de près ou de loin… »
    Grammaticalement, il y a quelque chose qui cloche dans cette phrase.
    Je dirais « touS ceux qui étaient liéS » ou « tout cE qui était ».
    Cordialement,
    Harry

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