Outre le fait qu’un community manager anime des communautés, qu’il recherche de l’engagement et qu’il multiplie les actions qui vont dans ce sens… il est aussi là pour assurer la visibilité de sa structure, marque etc.
Les community managers indépendants ont par ailleurs un rôle plus large dans cet accompagnement de leurs clients sur Internet. Ils mettent en place des stratégies digitales, développent une audience au sein des différents réseaux sociaux, et assurent la création ainsi que la promotion des contenus de leurs clients.
A ce titre, de nombreuses personnes se posent la question de savoir si le community manager, devrait avoir une vraie expertise en SEO.
Dès lors que le community manager assure la visibilité de ses clients sur internet, et notamment au travers de contenus qu’il créé spécifiquement, on pourrait effectivement se poser cette question légitime.
Le community manager est-il expert en SEO ?
La réponse est d’emblée NON : Le community manager se limite régulièrement à quelques notions de SEO et de référencement. Il n’a aucunement la prétention d’être un expert dans son ensemble. Si le SEO est une dimension du référencement, il existe 5 termes majeurs qui tournent autour : SEO, SMO, SEM, SEA et SMA.
Les experts en SEO, maitrisent en général la dimension globale du référencement et pas seulement celle dudit SEO.
Ils utilisent également un ensemble d’outils servant à faire des audits et à analyser de nombreux paramètres d’un site web. Le travail d’un expert en référencement est donc à la fois large et varié. Ce qu’il faut retenir, c’est que c’est un travail à part entière, pour lequel le community manager ne peut prétendre être un expert.
Néanmoins le CM est à même de comprendre les principes de bases du SEO et du SMO au minimum. Ces leviers sont indispensables et nécessaires pour assurer la visibilité d’un site / blog. Dans la mesure où le community manager est créateur de contenu, il doit savoir comment optimiser le référencement des articles qu’il rédige, pour lui-même ou pour ses clients.
C’est un point crucial et important pour mener à bien ses missions de rédaction.
Les 5 principaux axes : SEO, SMO, SEM, SEA et SMA
Survolons ces termes pour comprendre à quoi ils correspondent. Le community manager usera de quelques uns de ces leviers dans ses actions et le référenceur pure les maîtrisera en grande partie.
C’est ici que se creuse l’expertise car rappelons-le, le référencement est une discipline complète et complexe qui nécessite une mise à jour constante et de s’y consacrer à temps plein.
Le site Abondance d’Olivier Andrieu vous apportera de précieuses informations sur cet univers, qui voit Google comme le faiseur de la pluie et du beau temps.
SEO (Search Engine Optimization)
Le SEO vise à optimiser un site et son contenu pour les moteurs de recherche, et notamment Google. Il est donc indispensable pour tout créateur de contenu et donc pour le community manager, de dépasser le stade de notions en SEO.
Cette dimension consiste entre autre à travailler ses contenus pour obtenir un bon référencement naturel organique. Le webmaster pourra quant à lui optimiser le site.
Le community manager commencera par recenser les principaux mots-clés liés à son activité au préalable. Il les insérera naturellement au sein de ses rédactions, tout en optimisant les balises « title », « head » et les « méta ».
En dehors du site (OffPage) il y a aussi les notions de netlinking, d’achats de liens etc…
Le community manager pourra travailler sur 2 dimensions :
1. La visibilité à accorder aux contenus (partie dynamique)
2. La visibilité à accorder au site internet (partie statique)
C’est ici que s’insère la notion de SMO (Social Media Optimization) et SEM (Search Engine Marketing). Le community manager travaille son contenu et ses relais au sein des réseaux sociaux, généralement dans le but de rediriger du trafic sur le site internet, pour lui donner de la visibilité. La visibilité accordée aux contenus induit ainsi celle donnée au site.
SMO (Social Media Optimization)
Le SMO concerne le développement et l’optimisation de sa visibilité, au travers de la création et du partage de contenu via les réseaux sociaux. Ce principe vise principalement à créer ou à partager du contenu sur les principaux réseaux sociaux que sont Facebook, Twitter, Linkedin, Google Plus, Instagram, Pinterest…
En aparté, les réseaux sociaux seront choisis en fonction des objectifs et de la cible au sein de la stratégie développée. Le community manager a donc ici aussi, un rôle majeur à jouer. C’est lui qui assurera la création et le relai des contenus, et qui les optimisera pour gagner en visibilité.
SEM (Search Engine Marketing)
Le SEM est rattaché à la dimension marketing exercée au sein des moteurs de recherche mais également des réseaux sociaux. Le but reste l’augmentation de la visibilité grâce aux mots-clés qui optimiseront le site, ou l’achat de liens commerciaux sur les pages de résultats obtenues via les moteurs de recherches.
SEA (Search Engine Advertising)
Le SEA est le levier qui consiste à acheter de l’achat d’espace sur les moteurs de recherche. On est donc ici dans du référencement payant. Le community manager n’est pas spécialement impliqué dans cette forme de référencement.
SMA (Search Media Advertising)
Le SMA consiste à faire du référencement payant sur les réseaux sociaux. Le community manager y verra donc ici un axe à développer dans ses actions de recherche de visibilité, en accord avec ses clients pour les budgets y allouer.
Les erreurs à ne pas commettre en SEO
Le community manager pourra déjà se forger une première expérience, en apprenant à ne pas reproduire les erreurs classiques de nombreuses entreprises et de blogueurs au niveau SEO. En consultant les 11 erreurs les plus fréquentes en SEO, il s’assurera une bonne base sur laquelle il pourra s’appuyer.
Par exemple : 45 % des des sites omettent les attributs alt des images au sein de leur site. Quand on sait que Google référence autant les images que les textes, il y a donc intérêt à ne pas négliger ce point.
35% ont des liens internes brisés, ce qui ne contribuera pas à retrouver les informations etc…
Porter de l’attention à ces différents points situera déjà le community manager au-dessus de la moyenne, mais en matière de SEO, ça ne s’arrête pas là. Un véritable expert ira bien plus loin et proposer des stratégies complètes pour atteindre un résultat.
En résumé
Le community manager doit tout de même maitriser quelques notions du référencement, et notamment le SEO mis ici en avant. Il n’est pas reconnu comme un réel expert même s’il peut en maîtriser les grands lignes. Ce n’est cependant pas son métier.
On retiendra davantage la dimension globale qu’est le référencement, et qui englobe le SEO. Pour ça il y a de vrais experts qui ne travaillent que sur cette expertise, et elle reste relativement complexe et en mutation constante.
Le community manager n’est donc pas un expert en SEO, mais rassurez-vous sur la visibilité qu’il doit acquérir pour ses clients, car il maitrise les réseaux sociaux et les mécaniques de viralité pour lui permettre de booster ses contenus.
Le SMO est donc un axe qu’il maîtrise en général. La dimension payante au travers du SMA peut aussi être dans ses cordes quand il s’agit de promouvoir du contenu, et que du budget est dégagé pour ses missions.
Si les réseaux sociaux sont pour le community manager un univers qu’il maitrise parfaitement, les agences et experts en SEO en connaissent également les contours pour les intégrer dans leur offre de service. Laissons la parole à l’agence Primelis pour nous parler de l’impact des réseaux sociaux en SEO.
________________
Quelques questions à l’agence Primelis pour avoir un véritable retour d’expert vis à vis des réseaux sociaux :
Quel impact les réseaux sociaux ont dans une stratégie SEO ?
L’optimisation on-site et le netlinking sont souvent considérés comme les deux prérequis essentiels à un bon positionnement dans les moteurs de recherche. L’algorithme de Google s’est toutefois largement complexifié au cours des dernières années, ce qui lui a permis d’intégrer bien d’autres critères de positionnement, tels que la notoriété et la popularité.
Ainsi, une marque active et suivie par un grand nombre de personnes sur les réseaux sociaux sera davantage considérée comme légitime à bien se positionner.
Faire parler de soi par l’intermédiaire des réseaux sociaux constitue donc une bonne façon d’augmenter le nombre de requêtes « brandées » (lorsque le nom de la marque est recherché sur Google), et ainsi de montrer que vous bénéficiez d’une certaine notoriété, que les internautes montrent de l’intérêt pour votre marque.
Depuis 2009, nous avons pu constater chez Primelis que la légitimité d’un site est devenue un critère de plus en plus fort dans son positionnement sur les moteurs de recherche. Sur certains domaines très concurrentiels, avoir un site bien optimisé et recevant des liens de qualité ne suffit pas : il faut également être légitime pour obtenir un positionnement optimal.
S’il est difficile d’évaluer précisément leur impact sur le SEO, les réseaux sociaux peuvent intervenir comme de véritables leviers pour augmenter votre légitimité.
Comment les intégrez-vous dans vos stratégies chez Primelis ?
Nous recommandons à nos clients d’intégrer les réseaux sociaux dans leur stratégie éditoriale. Poster les derniers articles publiés constitue par exemple une preuve que le site « vit » et propose régulièrement de nouveaux contenus, ce qui est également primordial dans le cadre d’une stratégie SEO.
Bien entendu, l’impact est d’autant plus positif si la marque bénéficie d’une communauté importante et active.
Avez-vous une bonne pratique à nous conseiller ?
N’hésitez pas à communiquer sur les événements auxquels votre marque participe et étant susceptibles d’intéresser votre communauté. Cela pourra notamment contribuer à augmenter le nombre de requêtes brandées.
Créer une page sur votre site entièrement dédiée à l’événement en question avec toutes les informations à connaître sera également apprécié par vos utilisateurs, qui pourront trouver un contenu en accord avec les informations qu’ils recherchaient, tout en complétant le message posté sur les réseaux sociaux.
Bien entendu, il est également important de conserver une certaine cohérence dans le ton utilisé sur les deux supports (réseaux sociaux et site).