Pour un informaticien, un niveau débutant en langue anglaise ne suffit pas pour booster une carrière en TIC (Technologies de l’Information et Communication).
Avoir un bon niveau en anglais est donc indispensable pour être efficace et surtout comprendre les langages et les ressources à disposition des informaticiens. Pour ce faire, prendre des cours de langue anglaise peut s’avérer nécessaire et surtout pour des postes à haute responsabilité dans l’entreprise.
Voici 8 points au travers desquels il est fréquent, voir systématique, d’être confronté à la langue anglaise. C’est donc une bonne raison de se perfectionner en anglais quand on est informaticien !
1. Les langages informatiques sont tous en anglais
Dès la phase de conception, le développeur est confronté à des diagrammes conceptuels élaborés via des langages de modélisation, comme UML qui utilise un vocabulaire en anglais.
Puis, lors de la phase de programmation et d’intégration, il en est de même pour la syntaxe de tous les langages informatiques tels que Java, C++, PHP, Python etc. qui sont entièrement en langue anglaise. Des termes tels que include, require, if the else, while, function, class etc. en sont des exemples dans le quotidien des programmeurs.
De plus, les erreurs retournées lors de la compilation ou de l’exécution des routines, sont généralement affichées en anglais. Une lacune linguistique peut ainsi engendrer une perte de la productivité, qui serait pénalisante dans l’avancée des projets et indirectement pour l’entreprise.
2. De nombreux logiciels ne proposent pas de version française
Les interfaces ainsi que les manuels d’utilisation des logiciels sont généralement par défaut en anglais. S’il est vrai que certains éditeurs offrent la possibilité d’avoir une version française entre autres, ce n’est pas toujours garanti.
L’apprentissage de l’anglais permettrait ainsi d’améliorer sa productivité d’une part, mais également d’accéder à une offre logicielle bien plus large.
3. Les ressources sont plus abondantes et pertinentes en anglais
D’après le W3Techs, site web spécialisé dans les statistiques des technologies du web, le contenu en anglais représente presque 60% de tout ce qui est publié sur le net.
Pour un informaticien et surtout un programmeur, les sites d’assistance tels que les forums et les blogs délivrant des ressources sur les thématiques de ‘informatique, représentent une mine d’or. Prenez l’exemple d’un site web comme stackoverflow.com, site qui est en anglais en grande partie, et qui est aussi la plateforme référente des informaticiens pour avoir une solution à ses problèmes de développement ou de maintenance informatique.
4. Certaines formations du domaine de l’IT ne sont qu’en anglais
Les ressources d’apprentissage et de veille technologique sont plus nombreuses en langue anglaise qu’en français. Ce qui peut pénaliser certains développeurs dans la mesure où les anglophones sont majoritairement plus avancés dans l’informatique, et qu’ils proposent des cursus pour monter en compétence.
D’autre part, pour se perfectionner dans certaines technologies pointues tels le Big Data et l’Intelligence Artificielle, il est indispensable d’être familiarisé avec la langue anglaise.
5. Les certifications IT ne sont souvent délivrées qu’en anglais
Aujourd’hui, les professionnels du numérique s’orientent de plus en plus vers les certifications informatiques pour se démarquer et ainsi acquérir de nouvelles compétences. Ces certifications attestent de l’acquisition des requis pour telle ou telle technologie.
Elles permettent de créer de la valeur ajoutée pour une entreprise indépendamment de son secteur d’activité, et d’intervenir en tampon sur un projet, avant l’arrivée d’un expert par exemple. Une certification sur des outils de grands éditeurs tels que Microsoft, Oracle, Cisco etc. peut parfois avoir plus de valeur pour les entreprises, que des diplômes.
Pour réussir n’importe quelle certification, une phase de préparation est généralement utile même si le candidat a déjà une bonne expérience dans la technologie ciblée. Elle est facilitée par l’existence de nombreuses ressources pédagogiques dédiées, mais qui sont principalement en anglais.
De plus, le passage de l’examen de certification est lui aussi en anglais. Une mauvaise compréhension des questions due à un niveau faible ou inexistant en anglais, aura pour conséquence un échec dans cet examen.
6. Les rapports et résultats de recherche sont publiés en anglais
Afin de présenter des travaux de développement et de recherche, la tendance est de rédiger des rapports, des présentations, des manuels d’utilisation et des articles. Ceux-ci sont donc rédigés et publiés en anglais afin de répondre à une majorité d’anglophones.
Il est donc indispensable de maitriser l’anglais, technique notamment, pour produire ces documents comme pour en prendre connaissance.
7 . Des nouvelles opportunités professionnelles qui peuvent s’ouvrir
Dans le processus de recrutement des professionnels du digital, deux grands volets sont évalués : le volet technique, qui peut s’assimiler aux hard skills, et le volet soft skills. Ce deuxième volet inclut entre autre l’aspect linguistique au travers de conversationnel et de la communication.
En fait, l’anglais est l’une des compétences les plus demandées par les recruteurs en général et dans le domaine de l’informatique en particulier. Là encore, il incombe à chaque profil de se perfectionner en anglais pour répondre aux offres d’emploi.
Afin de développer son parcours professionnel dans le domaine de l’IT en France ou à l’international, tout informaticien a donc intérêt à renforcer ses compétences en langue anglaise.
8. Les ateliers et conférences des salons informatiques en anglais
Les salons informatiques sont importants pour effectuer sa veille sur les technologies de l’informatique, mais aussi pour garder le contacts avec ses clients et fournisseurs. Il est important à ce titre d’en visiter régulièrement, mais également d’assister aux différents workshops et conférences proposés.
Cependant les interventions d’experts ou d’éditeurs dans le domaine informatique, sont souvent en anglais et ne sont pas systématiquement traduites en français. Il en est de même pour les ateliers auxquels on peut participer lors de ces salons.
Ce sont souvent des rendez-vous privilégiés pour faire du réseautage professionnel, et échanger avec les experts du domaine de l’IT venant de tous les pays, vu que ce sont des événements internationaux. La langue anglaise est alors celle principalement rencontrée durant les conférences et les ateliers thématiques, tout comme au travers des présentations de produits.
Pour conclure
L’informaticien doit être conscient que maitriser la langue de Shakespeare pourra changer sa vision métier, non pas seulement professionnelle, mais aussi personnelle si on juge des nombreux intérêts de maitriser l’anglais. Si des lacunes sont constatées, suivre une formation en anglais permettra certainement d’améliorer son niveau et de passer à un autre palier.
Il faut savoir aussi qu’il est possible de prouver le bon niveau linguistique à travers le passage de certifications en langue anglaise telles que les TOEIC ou IELTS.
Article rédigé en partenariat avec Adomlingua