Tu Foodstagram là ? Tu Food… quoi ? Non je voulais dire que tu prends ton plat en photo… c’est tout !
J’étais tranquillement installé à la terrasse d’un fast-food branché au cœur de Paris, prêt à déguster un burger XXL américain de chez Jenny’s.
Au moment de passer à l’acte culinaire, mon regard fut très rapidement attiré, non sans être accompagné d’un sourire naissant au coin de mes lèvres, par un gars qui se trouvait face à moi en train de shooter avec son smartphone, son plat sous plusieurs angles… il releva la tête en me fixant gentiment, et me lança ce qui semblait être une explication : « je foodstagram »
Note : Parfois il y a des articles qu’on laisse dans un coin de son blog, on évite la publication parce qu’on les trouve peut-être trop kitch. Et puis un jour on retombe dessus et on se dit pourquoi pas ! alors celui-là en faisait partie et j’ai décidé de le publier. Il date du 7 novembre 2013.
Qu’est-ce que le Foodstagram ?
Le foodstagram consiste grossièrement à prendre des photos de ses plats (ou ceux des autres… why not !)… pour ensuite les diffuser principalement sur le réseau social Instagram, accompagnées de hashtags savamment choisis. Un des hashtags les plus populaires étant le fameux #foodporn.
Hashtag qui est devenu tellement utilisé qu’il est nécessaire d’assurer ses recherches par d’autres mots-clés si on veut sélectionner des photos selon des thématiques.
Le foodstagram est également un puissant levier entre les mains de certains restaurateurs, et interdit par d’autres, notamment sur quelques restaurants à New-York aux Etats-Unis, et sans doute ailleurs.
Le phénomène s’étend très rapidement, et avec des réseaux sociaux comme Foursquare, et ce que Google nous concocte, nulle doute qu’il y a encore de l’avenir pour le foodstagram. Il suffit de taper le hashtag #foodporn sur Google pour comprendre l’ampleur du phénomène.
Remontez la pente jusqu’au B2B et au ROI
D’un côté nous avons des industriels, de l’autre des forces de vente représentées par des entités. Comment les industriels peuvent utiliser ces leviers commerciaux pour pérenniser leurs ventes, et surtout partir à la conquête des nouvelles tendances culinaires de demain ?
Doivent-ils se mettre à faire de la veille ou le font-ils déjà ? Des questions il y en a ! mais si on jette un œil sur un milieu B2B qui devrait avoir du potentiel sur les médias sociaux, c’est bien l’agro-alimentaire et la restauration par extension qui profite de l’engouement. Il serait dés lors fort intéressant de suivre de près cette industrie pour saisir les codes de conduites et leur utilisation des réseaux sociaux.
Comment les exploitent-ils ? et surtout comment ils amènent le ROI sur leurs actions social media ? Sera-ce un des secteurs qui servira d’exemple à d’autres qui restent encore frileux aujourd’hui, même s’il est déjà actif ? Devrons-nous absolument nous mettre au contact de ceux qui instaureront les premiers usages, et en ressortir les avantages et les inconvénients qui pourraient nous guider sur de futures stratégies de communication ?
La restaurations des secteurs où le community manager peut aisément rencontrer sa communauté (en partie) sur le terrain. La nourriture à besoin d’être goûtée, les avis ont besoin d’être débattus en groupe… et si les restaurateurs tentent des actions de marketing participatif, il y a encore nécessité de faire appel à la communauté, ne serait-ce que pour venir chez les restaurateurs participants aux opérations, afin de relayer les projets menés.
Le B2B qui se projette dans le B2C
L’industrie agro-alimentaire déploie sa longue-vue et jette un regard visionnaire sur ses ambassadeurs, sur ses réseaux de distributions qui devront à leur tour saisirent les enjeux au travers d’une économie instable qui tend à tirer la qualité vers le bas.
Si le « food » revient autant au cœur du débat, ce n’est pas le moment de passer à côté du tremplin. Pour se recentrer sur l’hexagone, des acteurs du paysage franco français ont saisi ainsi l’opportunité de mieux se faire connaitre, et d’améliorer la qualité de leurs produits pour coller à l’exigence de leur clientèle. Mais l’un des points les plus intéressants, est de faire participer les clients à l’élaboration de ses produits en communiquant dessus, et ça c’est une première dans le paysage de la restauration.
Prenez l’exemple des 3 brasseurs. Si nous sommes très sensible en B2C pour ces actions et leurs diffusions au travers des médias sociaux, le B2B ne doit pas rester silencieux et en retrait face à cet engouement. Ils devront redessinés pour certains leurs approches, leurs visons en terme de communication mais aussi sur comment répondre au niveau des demandes sur les gammes de produits qu’ils proposent.
Ils devront s’adapter et comprendre rapidement les enjeux qui se profilent à l’horizon, et ça va très vite dans de nombreux secteurs.
Et le community management dans tout ça !
C’est certainement un des secteurs où il y a le plus d’actions à mener en interne comme en externe, et je dirais même d’avantage sur le terrain au contact de ses ambassadeurs, de ses internautes.
Le community manager a ici un milieu vaste où il peut exprimer sa créativité à tous les niveaux. Actions chez les restaurateurs, et contacts rapprochés avec les membres de sa communauté pour instaurer de nouvelles tendances culinaires, et faire participer les internautes. Tous les ingrédients sont là pour produire le miracle et attirer la jeune clientèle sur des lieux branchés.
Le community manager n’aura ici pas le temps de chômer, et aura au contraire un véritable challenge à sa portée pour convaincre les établissements de lui faire confiance. Les fast-food d’un nouveau genre, les pubs, les endroits confinés et aux allures branchés sont des lieux où la clientèle est attendue à toute heure et à tout moment pour obtenir un rendement.
Dés lors des actions sont à mettre en place et la communication sera un atout considérable pour faire connaitre les bons endroits ! Il ne s’agit pas seulement de faire venir du monde, il faudra ensuite assurer une pérennité et faire vivre les lieux. Un fast-food nouvellement installé pourra laisser une partie de sa carte en libre création.
Le community manager pourra ainsi faire participer sa communauté à l’élaboration de plats, de boissons ou de rencontres organisées. Faire vivre un restaurant demande de l’imagination de la création et une bonne dose de communication via les réseaux sociaux où le community manager se retrouvera facilement dans son élément. Si jusque là vous n’aviez pas dans l’idée de postuler chez un restaurateur ou un lieu branché… faites-en l’essai et proposez vos services ! ça peut être une belle aventure.
Observez les endroits où vous passez du temps et où vous vous sentez bien. Analyser des exemples de réussite comme les 3 brasseurs – découvrez comment AlloResto travaille en étroite collaboration avec le monde de la restauration rapide qui assure les livraisons chez sa clientèle.
Observez leurs présences sur les réseaux sociaux et les actions qu’ils mènent… apprenez d’eux !
En conclusion pourquoi le « Food » ?
Premièrement parce que la France est le premier pays au monde pour sa gastronomie et deuxièmement parce que nous aimons manger et passer du temps à table. Dans la restauration rapide il semble que la réussite soit un cocktail de bonne nourriture, de convivialité et d’une bonne communication relayée sur les réseaux sociaux.
Un autre exemple avec Our le chic kebab qui tente sa percée sur les réseaux sociaux avec notamment une présence Twitter où ils proposent des offres à leurs followers. Il existe une multitude de possibilités dans ce milieu qui est ouvert aux nouvelles générations… et tant qu’on mangera on aura de quoi faire !
Le but est ici d’ouvrir ici la possibilité d’un community management en dehors de ce qu’on pense et du milieu des agences. Le métier est présent à différentes échelles et la possibilité de proposer vos missions à ces secteurs est une réelle opportunité.