Quand on parle de stratégie d’inbound marketing, on parle d’attirer à soi. Et s’il demeure un même vecteur d’attirance « manipulé » ces dernières décennies… c’est bien la femme.
Pourquoi la femme est un parfait modèle Marketing ?
Parce qu’elle sait généralement attirer l’attention et les regards vers elle au travers de ce qu’elle dégage… et c’est sur ce point qu’on lui attribue un rôle « d’objet », car elle devient à terme un substitut au produit. Pas question ici de tomber dans un travers typiquement masculin envers la femme. A l’opposé je voudrais la replacer dans un environnement où elle est également une entrepreneuse née. Elle reste à la base de nombreuses inspirations bien souvent masculines dans la sphère Marketing, et pour lesquelles elle n’a pas été encore pleinement remerciée. Et si on parle bien de marketing, ce ne peut être sans l’un des derniers leviers en date; l’inbound Marketing, Laissez-moi vous expliquez brièvement en quoi cela consiste, avant de poursuivre.
L’inbound Marketing
L’inbound Marketing est une stratégie consistant à attirer un client à soi sans l’interrompre dans sa démarche. Le tout en produisant du contenu à valeur ajoutée depuis un site / blog optimisé par un bon référencement, et en le diffusant par extension sur les medias sociaux, de façon à ce qu’il soit vu. Le but étant de rechercher l’attention du visiteur. Ce qui est contenu au sein de l’inbound Marketing n’est pas nouveau, les outils et les pratiques existent depuis un certain temps, blogs, réseaux sociaux, référencement sont les composantes d’un pack inclus dans une démarche. Ce qu’il faut donc retenir, c’est que l’inbound marketing est une stratégie qui est cadrée par un système dit d’entonnoir (aujourd’hui circulaire au passage).
A partir d’un contenu de qualité qui est généré et diffusé sur un site, et partagé sur des réseaux sociaux, il amène peu à peu un visiteur à passer par les stades de prospect jusqu’à devenir un client après passage par une landing page (en général) qui proposera une offre. Au centre de la démarche on inclus du call-to-action, téléchargement de livres blancs jusqu’à ensuite s’inscrire à une newsletter pour alimenter le visiteur devenu prospect, et ce jusqu’à ce qu’il soit converti en client. L’intérêt résidant au travers de la démarche, est qu’elle n’est pas intrusive comparée à l’epub dans sa globalité. On appelle d’ailleurs l’inbound marketing, marketing entrant en français.
La femme objet d’un coté et la femme entrepreneuse de l’autre
Au fil des années, à trop vouloir user et renforcer l’image de la femme comme objet publicitaire, on en a perdu une partie de l’attention portée à un produit ou à un service. Mais que l’on se rassure aussi chez les hommes, au final ça nous aura permis de comprendre que les femmes consomment beaucoup de café et de glace, et ce n’est pas George Clooney avec Nespresso qui nous dira le contraire ni même Bradley Cooper avec Häagen-Dazs. Ce qui m’amène à dire que la sensibilité d’une femme entrepreneuse sur des leviers marketing, devrait lui offrir une forte valeur décisionnelle sur la validation et le développement de ces stratégies.
Ceci ne signifie pas que les hommes sont moins performants, loin de là ! le but étant de ramener toute la démarche au centre et dans l’équilibre. L’homme a plutôt à un regard extérieur pour juger d’une approche, quant à la femme, elle est au cœur même de la démarche… elle est déjà ancrée par des capacités innées à développer une attirance, et c’est ce levier qui est recherché en inbound. Elle est déjà pratiquante en manifestant cette attirance. Alors qui mieux que la femme peut comprendre cette démarche ? Certainement celui qui la comprendra, et qui aura soin de lui demander gentiment l’aspect théorique de la démarche, car c’est par là qu’on commence messieurs. Si vous voulez vous donner la peine de me suivre je vais vous en dire un peu plus… ça ne prendra pas un log moment. Le but étant ici de ne pas sous-estimer la femme dans des rôles de dirigeantes au sein des démarches opérationnelles en marketing.
La femme objet
Elle est l’élément central qui est censé jouer le rôle de passerelle entre le produit et le consommateur. Tout est misé sur l’attirance, et à ce titre il y a toujours un détail qui arrange; la beauté. On chercherait donc à associer la femme à tout type de produit ou de service, mais est-ce raisonnable ? A force elle en devient une victime qui ne cherche qu’à attirer l’attention sur elle et non plus sur un produit… serait-elle donc devenue indirectement le produit ? Ce sont ces questions qui suscitent le débat. A contrario les hommes ont tout de même démarré fort dans la publicité, un équilibre deviendrait dès lors certainement plaisant.
Attention à bien saisir la nuance également, si un homme qui se rase à l’écran vante les mérites du dernier rasoir Gillette, pas de problème ! mais si une femme vous en fait tout un discours (euh ! sans l’utiliser on est d’accord) ça change tout dans l’approche. On mise alors sur l’attirance en associant le rasoir à une icône, une femme qui en devient l’ambassadrice… C’est dans ce travers que je soulève le principe de la femme objet, même si le mot objet n’a ici aucune connotation négative, comme je le rappelle, c’est juste pour l’effet de substitution au produit vendu.
La femme entrepreneuse
C’est ici le rôle le plus important et celui qu’il faudrait gagner, tout en apprenant à le replacer dans le contexte business. Une femme entrepreneuse jouera sans doute plus facilement avec l’attirance et ses atouts pour faire valoir un produit ou un service. C’est un constat rapidement lancé mais il n’en demeure pas moins que si la femme a d’avantage de pouvoir décisionnel, et qu’elle occupe des postes clés, on pourra apprendre la vision du marketing et de ses leviers sous un angle différent. Il ne s’agit de rentrer dans un esprit de compétition, mais de comprendre qu’en dehors d’une image colportée pendant des années, la femme a une véritable place dans la mise en place de stratégies et dans le business tout court, à savoir au sein de postes charnières dans les grandes entreprises.
Là où j’aimerai attiré l’attention, c’est sur l’image de la femme qui s’est installée au fil des années, et au travers des messages qu’ils soient publicitaires ou prenant tout autre forme de promotion basé sur elle. Ce côté « réducteur » elle en est la grande victime laissée entre les mains de grands groupes, des médias… pour la plupart contrôlés par des hommes. Sans vouloir élever la femme à un rang de supériorité, il est important d’instaurer un équilibre enter force et faiblesse et ce qui a radicalement changé ces 60 dernières années. Nous entrons dans un système où l’équilibre et la compréhension des enjeux économiques prévalent sur des jugements de valeurs.
Si j’ai pris l’exemple de l’inbound marketing, c’est uniquement pour y rapporter cet effet d’attirance, un levier qui se prêtait bien au titre et au discours léger sans entrer dans la polémique. Chacun est libre d’interpréter, de comprendre et de juger… je ne fais ici que survoler par un constat.
En petite conclusion
La femme à encore fort à faire pour défendre son rôle et son efficacité dans le business, mais comment juger d’une situation où elle a été pendant de nombreuses années (et encore aujourd’hui) un objet publicitaire qui a saturé nombres de messages ? Une question laissée en suspend et pas de jugement personnel a apporter. Une femme sait aussi bien faire son travail qu’un homme, et dans un contexte économique comme celui que nous vivons, il serait temps de comprendre que l’attirance provoquée par les femmes est un leurre… elles ne sont pas à vendre !