Le contenu a pour vocation de se faire connaitre et de gagner ainsi en visibilité. Comme le dit l’adage « content is king » et donc sans contenu, point de visibilité et de business qui en découle. Cependant nombre d’entreprises n’ont pas la possibilité de créer du contenu de manière récurrente et de ce fait, s’en trouvent pénalisées.
Pour y remédier il faut travailler sur son capital contenu et revoir la partie rédaction web issue de sa stratégie de contenu. Nous verrons ainsi comment créer du contenu intelligemment pour l’optimiser et lui donner une durée de vie plus longue qu’habituellement.
Nous utiliserons cette dimension en community management, où le community manager à pour rôle la gestion des communautés et le partage des différents contenus sur ses différents réseaux sociaux..
La stratégie de contenu d’une entreprise
Il est important de savoir avant tout, pourquoi on doit produire du contenu. Dans quel but une entreprise créer du contenu pour son site internet et le partage ensuite sur les réseaux sociaux ?
Il existe 2 moyens principaux grâce auxquels vous pouvez être trouvé sur internet :
- Si on vous connait on peut directement saisir votre nom sur Google ou votre URL dans la barre de navigation.
- Si on ne vous connait pas, seule une requête saisie sur Google peut mener vers votre site au travers d’un contenu.
Cela signifie premièrement qu’il faut produire du contenu et qu’ensuite il puisse répondre aux requêtes saisies par les internautes. A cela s’ajoute la difficulté de truster les premières places (Top 3) de la première page de résultats affichée par Google.
Imaginons que vous soyez un atelier artisanal de confection de bijoux, il vous faudra donc produire du contenu qui parle de bijoux artisanaux. C’est un premier point mais qui n’est certes pas suffisant si on évalue la concurrence et la légitimité que pourrait avoir certains sites avant le vôtre.
Vous aurez normalement pris soin de définir vos mots-clés et d’établir leur niveau de concurrence sur internet. A cela vous ajoutez une connaissance des fondamentaux du SEO pour savoir comment rédiger du contenu optimisé pour Google.
Vous apprendrez les notions de mots-clés génériques et expressions-clés ou longue traîne. Car sachez qu’il est parfois difficile de se positionner sur des mots-clés forts quand d’autres sites sont positionnés depuis plusieurs années.
Tous ces besoins en matière de SEO, de contenu etc… vous montre à quel point il est important de bien cadrer ce sujet. Mettre en place une stratégie de contenu est un point à rapidement mettre en place pour gagner en trafic et en visibilité sur internet. Mais c’est en même temps un travail à mûrir avec des personnes expertes en SEO.
A terme les réseaux sociaux deviendront des leviers pour accroître votre visibilité par le biais de vos partages. Nous verrons ainsi plus bas si vous êtes ou pas en capacité de produire beaucoup de contenu et voir comment y pallier si ce n’est pas le cas.
La durée de vie des contenus partagés sur les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux offrent aux contenus une durée de vie plus ou moins longue et de ce fait, ils ont une nette incidence sur leur production. Certains réseaux sociaux vous demanderont de créer du contenu régulièrement pour maintenir votre visibilité et accroître votre communauté.
Instagram fait partie de ces réseaux sociaux, où il faut produire régulièrement pour maintenir sa communauté active et faire vivre ainsi ce canal.
Si on glisse ici Snap, inutile de vous dire que c’est le réseau de l’éphémère ! Quelques secondes suffiront à voir disparaître votre contenu. Un réseau réservé aux plus jeunes qui passeront ainsi plus de temps dessus.
Mais on pourrait en dire de même avec Facebook qui voit sans cesse sa portée organique reculée, poussant les entreprises à payer pour qu’elles se rendent davantage visibles.
D’autres réseaux sociaux seront plutôt orientés sur la capacité à gérer et indexer vos contenus, comme c’est notamment le cas avec Pinterest. A ce titre il offre une réelle durée de vie à vos contenus. Ceux-ci étant classés dans des tableaux (tels des dossiers) on peut alors y revenir à n’importe quel moment.
Nous avons également YouTube, second moteur de recherche au monde après son grand frère Google. Il permet ainsi une recherche plus facile et offre donc au contenu vidéo une bonne durée de vie.
Sur Facebook et Twitter les contenus ont une durée de vie relativement courte quand on considère le fil d’actualités qui évolue rapidement en fonction des contenus partagés. On peut en dire de même avec LinkedIn qui emprunte les mêmes voies que Facebook dans le B2B, mais le réseau professionnel offre encore à ce jour une visibilité intéressante.
Ce qu’il faut retenir en définitive, c’est qu’il est nécessaire de produire beaucoup de contenu et le partager, pour gagner en visibilité et faire vivre son business sur internet.
Si on ne produit pas suffisamment de contenu, il reste alors la possibilité de l’optimiser et de lui offrir un second souffle comme nous le verrons ci-après.
Comment optimiser efficacement son contenu ?
Que signifie optimiser son contenu ? Toute entreprise si elle ne vient pas de démarrer sur internet, possède un capital contenu qu’il est possible d’optimiser en le mettant premièrement à jour.
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1. La mise à jour des contenus
Quand on utilise des chiffres au sein d’un contenu par exemple, il devient vite obsolète quand de nouveaux résultats paraissent.
Dans ce cas il est nécessaire de reprendre son contenu et de le mettre à jour, ce qui permet de le recycler pour de nouveau le partager sur les réseaux sociaux. Vous conserverez l’URL initiale mais vous pourrez mettre à jour la date avec les nouvelles informations.
Le premier point concerne ainsi la mise à jour des contenus au niveau des informations obsolètes. Si les chiffres sont principalement concernés, voyez si de nouvelles informations ne peuvent pas venir se greffer sur des contenus anciens que vous auriez rédiger ou partager antérieurement.
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2. Retravailler son contenu en SEO
En matière de SEO, Google change très souvent ses règles pour optimiser le positionnement des contenus sur son moteur de recherche. Ainsi on a pu voir récemment ou dans les années passées, des remaniements sur la longueur de la balise meta description notamment, mais également sur celle des contenus.
Des études ont montré que la majorité des contenus bien positionnés, contenaient plus de 2000 mots en moyenne. Quant aux meta descriptions elles faisaient entre 140/160 caractères et ont évolué vers environ 100 caractères de plus pour finalement revenir à la normale.
Beaucoup de blogueurs, rédacteurs… les optimisaient alors (moi y compris) en profitant de ce bonus. Lors du retour à la normale, on se retrouvait sur Google avec des meta descriptions coupées, qui évidemment n’offraient plus l’optimisation recherchée.
A cela s’est ajouté le protocole Mobile First de Google, qui prend comme valeur-étalon le chargement de votre site web sur mobile et non plus sur desktop. Cela signifie que tout site non optimisé pour un mobile peut être pénalisé par Google, mais il l’est avant tout pour votre audience. On peut également souligner le protocole HTTPS, afin de naviguer de manière sécurisée sur les sites internet qui en sont pourvus.
Tout ces remaniements peuvent provoquer des changements sur les positions acquises au sein du moteur de recherche. Elles peuvent entraîner de ce fait, une perte de visibilité si vous n’y prenez pas garde.
Comment y remédier ?
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3. Segmenter son contenu en introduisant 4 à 5 sous-titres
Pourquoi segmenter son contenu ? Tout simplement parce que c’est grâce à cette segmentation que vous offrirez une nouvelle durée de vie à votre contenu. Vous répondrez également à un manque de partage sur les réseaux sociaux comme nous le verrons ci-dessous.
Chaque contenu s’optimise d’un point de vue SEO avec des balises internes que l’on appelle H1, H2, H3, H4… Ces balises permettent de mettre en relief le titre, les sous-titres et les rubriques notamment. La balise H1 est réservée au titre de votre article, il est donc inutile et surtout pas recommandé d’en introduire de nouvelles au sein du contenu.
Chaque sous-titre sera à travailler avec une balise H2 et pour comprendre par un exemple concret, vous pouvez voir que cet article comporte un titre général et 5 sous-titres (hors conclusion) :
TITRE : La durée de vie du contenu : Comment l’optimiser et l’augmenter ?
- La stratégie de contenu d’une entreprise
- La durée de vie des contenus partagés sur les réseaux sociaux
- Comment optimiser efficacement son contenu ?
- Comment augmenter la durée de vie du contenu ?
- Quels sont les outils efficaces pour partager son contenu ?
Nous avons donc ici 6 balises pour présenter cet article plus une 7ème qui est la conclusion. Voyons à présent les avantages que cela confère à vos contenus. Il est primordial de travailler ses articles de la sorte, en ajoutant même des sous-rubriques.
- Premièrement vous permettrez à vos lecteurs une lecture plus fluide car elle sera mieux organisée.
- Deuxièmement vous traiterez distinctement plusieurs sujets liés à votre thème principal (le titre) de manière à offrir de la pertinence à votre contenu.
- Troisièmement, vous optimiserez votre contenu d’un point de vue SEO si vous utilisez les bons mots-clés et à bon escient.
En travaillant selon ce schema et en segmentant bien vos contenus, vous verrez qu’il sera plus facile de traiter chaque point indépendamment les uns des autres. Ceci vous permettra d’allonger vos contenus pour mieux les positionner si vous savez travailler le champ lexical. La finalité est d’offrir de la pertinence avec des vrais conseils.
Comment augmenter la durée de vie du contenu ?
Si vous avez bien suivi l’étape précédente concernant optimisation du contenu, vous voilà avec un contenu optimisé pour le SEO comprenant environ 5 balises H2, c’est-à-dire 5 sous-titres. Vous aurez certainement passé un peu de temps mais si vous ne produisez pas souvent, mieux vaut adopter ce principe pour l’ensemble de vos contenus.
Pour augmenter la durée de ses contenus il suffit dés lors de considérer chaque sous-titre comme un titre d’article, c’est-à-dire un sujet qui pourrait davantage intéresser un lecteur que votre titre principal. Prenons l’exemple de cet article et voyons comment le diviser pour le partager plusieurs fois sous un titre différent :
- Titre principal : La durée de vie du contenu : Comment l’optimiser et l’augmenter ?
- Sous-titre 1 : La stratégie de contenu d’une entreprise
- Sous-titre 2 : La durée de vie des contenus partagés sur les réseaux sociaux
- Sous-titre 3 : Comment optimiser efficacement son contenu ?
- Sous-titre 4 : Comment augmenter la durée de vie du contenu ?
- Sous-titre 5 : L’outil efficace pour partager son contenu
Nous avons ici un titre principal et 5 sous-titres à exploiter pour un partage sur les réseaux sociaux. L’idée étant de modifier l’image à la une pour chaque partage, de manière à ce visuellement ça ne voit pas. Dans tous les cas chaque personne ayant consulté l’article via un des liens créés verra bien qu’il traite de plusieurs angles. De ce fait il n’aura pas alors besoin de cliquer à nouveau sur un des autres liens partagés.
Votre premier partage sera par exemple ainsi avec le titre principal :
La durée de vie du contenu : Comment l’optimiser et l’augmenter ? | URL #Contenu #CM #SocialMedia via @LeJournalduCM
Le second pourrait ressembler à ça en prenant le 1er sous-titre :
La stratégie de contenu d’une entreprise | URL #Contenu #Stratégie #CM #SocialMedia via @LeJournalduCM
Et ainsi de suite. Pour chaque partage sur Twitter (l’exemple du canal donné ici) vous changerez l’image d’illustration.
Au total vous pourrez ainsi partager votre article 6 fois, en touchant un plus grand nombre de lecteurs au vu des titres qui diffèrent. Les lecteurs pourront ainsi davantage être attirés par un sujet plus qu’un autre.
N’ayez crainte d’agir ainsi, dans la mesure où il est impossible de toucher l’ensemble de son audience au premier partage de son article. Plus votre communauté sera importante, plus vous aurez intérêt à réitérer l’expérience et à même repartager l’article sur plusieurs jours.
Imaginez une communauté de plus de 20.000 abonnés ! Seul 1% d’entre-eux voir bien moins, verront votre article lors de son partage. Plus vous le partagerez en ajoutant différents angles et plus vous aurez de trafic et donc de visibilité. Vous compenserez de ce fait un fil d’actualités trop pauvre en contenu et fidéliserez plus facilement votre audience.
L’outil efficace pour partager son contenu
Pour gérer vos scenarios de partages efficacement en repartissant vos diffusions selon des heures définies, je vous recommande sans hésiter un formidable outil qui gère à la fois Twitter, Facebook, Linkedin et Instagram. Cet outil s’appelle Swello et vous pourrez tranquillement préparer vos posts des jours à l’avance… jusqu’à même des mois.
Avec Swello vous aurez la possibilité de gérer les recurrences : C’est-à-dire partager jusqu’à 6 fois le même article sur Twitter le même jour et jusqu’à 42 fois au total sur les jours souhaités. Pour chaque post récurrent possédant le même titre, utilisez la même image et une différente pour les autres utilisant un titre différent.
En conclusion sur la durée de vie du contenu
Rien ne remplacera la possibilité de rédiger fréquemment du contenu, pour obtenir une meilleure visibilité et de bonnes positions sur Google. Cependant il est possible d’insuffler plusieurs fois la vie dans un contenu pour le recycler sur les réseaux sociaux.
Le recycler en le mettant à jour, le segmenter pour le partager plusieurs fois sauront vous apporter satisfaction dans les premiers temps. Vous obtiendrez à ce sujet une meilleure visibilité sur certains des canaux où vous êtes présent et permettrez à votre site internet, d’enregistrer un meilleur trafic.
Il faut savoir néanmoins que la visibilité gagnée sur les réseaux sociaux n’aura aucune incidence sur votre positionnement Google. Les clics générés sur vos réseaux sociaux vous feront gagner des visiteurs mais pas de meilleurs résultats via les requêtes saisies sur Google.
Il demeure donc indispensable de travailler sur le contenu et d’en produire pour répondre aux besoins de votre communauté. Le trafic web se décompose en plusieurs sources comme le trafic social provenant des réseaux sociaux, le trafic referral, le trafic organique et le trafic direct sont les 4 principales sources à travailler.