Un community manager on the beach s’il vous plait !
Le métier de community manager peut vraiment devenir un cocktail excitant, et pourtant n’allez pas croire une seule seconde qu’un CM a du repos en permanence ! c’est plutôt l’inverse… il a une conscience professionnelle qui l’oblige à être disponible où qu’il soit et à répondre à n’importe quelle heure « décente » de la journée. Il veille, il surveille, il analyse, il observe, il récolte, il produit, il diffuse et partage. PAUSE ! il dialogue, il modère, il conseille, il est omniprésent sur la toile…. Mais où est l’avantage alors ?
Qu’est ce qui peut rendre si excitant le métier de community manager ?
Il y a un seul facteur qui rend le métier de community manager excitant au possible, mais pour cela il faut être indépendant et organisé. J’ai envie de glisser ici, ça tombe bien ! A force de voir pousser des stages à tous les coins du net, une sacré poignée de community managers se sont lancés dans l’aventure indépendante. Être son propre patron à plusieurs avantages, mais tout autant d’inconvénients et parfois même davantage. Le community manager indépendant a certes des missions à remplir qui prennent du temps, et par dessus tout une gestion à tenir pour pérenniser son existence. Cependant il y a des choses que l’on néglige quand on est CM… une des plus malsaine entrainant stress et nervosité est le manque de repos, de sommeil ! Passer des heures sur internet et recevoir quelques ondes au passage, à forcément une répercussion sur son état général… ça peut ne pas se voir en pleine fleur de l’âge, mais ça peut aussi se compliquer au delà de quelques années de pratique assidue du net !
On parlait hier des informaticiens, mais aujourd’hui les CM et assimilés ont leurs yeux rivés à l’écran au bureau, et au smartphone avant et après le bureau… si on ajoute à cela la tablette au lit ou dans le canapé, ça douille ! dois-je encore parler de la télévision ? Au final on passe notre temps devant un écran quel qu’il soit, et la nuit devrait nous juste suffire pour récupérer. Les jours, les mois… les années passent et la fatigue s’accumule au point de perdre un peu de sa vigueur.
Bon ! c’est quoi le remède excitant pour le community manager ? Le remède unique c’est sa connexion internet… mais le plus excitant c’est qu’elle se trouve aux 4 coins du globe. Alors pourquoi un community manager indépendant n’est-il pas plus globe trotter pour varier son cadre de travail ? Voyager là où ça coute moins cher que de rester en France, aller là où on peut se faire plaisir et découvrir un nouveau regain de force pour bosser. Organiser ses journées, et s’octroyer des visites inoubliables à shooter dans tous les sens. C’est un peu extreme mais à la limite un petit séjour en Corse où dans le sud de la France si ça reste dans vos cordes, profitez-en ! C’est pas non plus tous les jours.
Si vous vous posez des questions sur le tourisme à moindres frais tout en se faisant plaisir, je vous recommande le blog de Haydée : Travelplugin – Haydée est digitale nomade et elle peut bosser de partout dans le monde, dès lors qu’elle possède une connexion internet pour son blog entre autre. Alors il me semble que pour le community manager, c’est la même chose ! et de grâce ne me sortez pas l’excuse de la mission qui n’est pas adaptée à ce train de vie-là ! Il y aura toujours des impossibilités, c’est clair ! mais une petite semaine par par là ! ça repose, ça recharge et surtout ça stimule la créativité différemment.
Je suis CM et je bosse où je veux… il me faut juste un peu de ce WiFi
Quand j’entends dire que certains community managers ne partent que rarement en vacances, et qu’ils sont non-stop en train de bosser, je me demande ce qui amène à ce total dévouement ? Je n’ai par contre jamais entendu de remarque sur son environnement de travail ! Avec comme cadre de travail un hôtel à bas prix hors saison pour une petite dizaine de jours, ça peut changer la vie et permettre d’apprendre beaucoup de choses de ses périples. Avec de la pratique on peut même se faire son planning avec sa check-liste de lieux équipés en WiFi.
Que diriez-vous d’une petite plage de sable fin avec une vue imprenable, et pourvue d’une connexion WiFi ?
Faites de votre métier, un job excitant… et découvrez ce qui se passe ailleurs ! Il ne s’agit pas de faire un tour du monde mais de changer de cadre de temps en temps, de rechercher l’inspiration dans des endroits reculés, de respirer en même temps l’air frais des zones boisées…
MAJ : Attention ! je n’ai pas annoncé de partir pour des mois ou tous les jours hein !… quant au décalage horaire il est fonction du pays où vous souhaitez aller et de la mission que vous faites ! qui a dit que c’était toujours de l’animation de pages ou qu’il fallait être connecté en simultané avec la France? Les clients étrangers ! ils n’existent pas ? Il y aussi des missions qui ne nécessitent pas d’être en phase avec l’heure française ! et fort heureusement pour varier un peu le job !
Le community manager nomade est arrivé, et vous c’est quoi votre prochaine destination ?
Ce qui est compliqué aussi c’est de se lancer quand on à pas fait d’études ciblées de communication ou de webmarketing et qu’on veut changer d’orientation de carrière
Venant de l’informatique financière, et malgré un bac+4 et 22 ans d’experience j’ai beaucoup de mal à convaincre les recruteurs ou les clients, qui me demandent à chaque fois une expérience conséquente ou des diplômes adéquates.
La communication Web est plus qu’une envie chez moi, c’est une passion, mais en France pour changer de voie, même en étant super motivé… c’est très compliqué malheureusement
Hello Laurent ! ça c’est un autre problème qui est hélas un des traits négatifs en France. Pour te consoler Desproges avait dit un truc dans ce genre là : les études c’est pour les gens qui ne sont pas doués ! Et à y regarder de plus prés, y’a du vrai. Aux E.U. on embauche les profils sur des compétences et le fait de pour voir les démontrer. N’étant pas tenu par une quelconque sécurité de l’emploi, ils bossent dur et font leurs preuves sur le terrain !
Bonjour Laurent,
Bien qu’exigeant, le métier de CM est très sympa, parce qu’on est mobile.
Mais je me demande comment instaurer la confiance avec tes clients si tu résides à l’étranger?
Bien à toi.
Bonjour Laura,
Je ne parle de résider à l’étranger mais le temps d’un séjour de temps en temps par exemple. Et le métier de community manager indépendant au passage, ne signifie pas que « animation de communauté », un CM peut créer une stratégie, rédiger des articles et les programmer etc… et toutes ces tâches peuvent sans problème être réalisées de l’étranger.
Si je prends une mission de rédaction à raison de X billet sur 1 mois, rien ne m’empêche de les rédiger depuis un endroit situé à des milliers de kilomètres de la France. La gestion de communauté c’est autre chose et c’est plus sensible, mais pas impossible, et je crois qu’un CM indépendant ne fait pas que ça ! J’ose l’espérer.
À la fois développeur web et dans le monde des réseaux sociaux, ce billet m’a laissé rêveur…
Merci pour cette agréable lecture :)
Pas de quoi Aswin… mais le rêve peut devenir réalité ;-)
Le décalage horaire n’est pas vraiment un problème. Je vis à Montréal, je gère la communauté d’une organisation française, et pour le moment personne n’a rien remarqué quant à ma situation géographique. Il suffit en effet de s’organiser et de bien gérer le décalage dans la programmation des posts et le tour est joué. Idem, quand il m’arrive de venir passer quelques semaines en France, ce sont mes communautés québécoises qui n’y voient que du feu. ;)
Hello Sandrine,
Ravi que cela se passe bien au travers du décalage horaire, car il n’est pas mince entre la France et le Canada. Comme quoi ! il n’est pas un frein comme certain(e)s le pensent.
Merci pour ton retour
En tant que freelance. ..ne pas se couper de la vie « réelle » les espaces de coworking sont une solution intéressante. .à condition qu’il y en ait à proximité …sinon…je veux bien prendre l option 1 mois en Californie. .. :-)
Merci Sophie,
On peut voir l’espace coworking comme une sortie, mais c’est pour moi plus un bureau qui est là pour pallier à des locaux d’entreprise. Là je parlais plutôt d’un cadre un peu « vacances » mais tout en bossant. En clair les endroits qui permettent de se connecter via un réseau WiFi mais dans un cadre totalement détente. Reste qu’un espace coworking, si il est fun et agréable et qu’il correspond à un idéal… why not ! Le but est de bien se sentir dans son environnement de travail.
Je te ferais un retour bien évidemment !
Pour ce qui est de la préparation, au niveau des heures de décalage, je suis déjà en train d’organiser mon trip en fonction de ces paramètres.
Cela nécessite juste un peu plus d’organisation en amont ;)
Super ! ça m’intéresserait d’en faire un article sur l’expérience en elle-même.
Je me reconnais tout à fait dans ce billet en tant qu’indépendant.
J’ai mis du temps à m’organiser, pour sortir du bureau et travailler ailleurs et il est clair qu’aller en open-espace ou descendre dans le sud une petite semaine recharge les batteries sans perdre aucune productivité !
La suite ? Aller bosser un mois depuis la Californie en 2015, tout en gardant un service de qualité pour mes clients… :)
Hello Yohan,
Ravi de voir qu’il y en a d’autres qui peuvent profiter d’un peu d’exil pour recharger les batteries.
A vrai dire qu’est-ce qui empêche un CM indépendant de profiter d’un peu de bon temps ailleurs ? Le décalage horaire comme une personne m’en a fait la remarque ! Un peu hâtif car il n’existe pas que les clients français, et de plus le job ne veut pas dire bosser sans cesse en simultané calé aux heures françaises !
Aussi on parle pas de mois non plus ! Si une semaine par ci par là peut aider à se ressourcer, ça aide et c’est ce que je fais en ce qui me concerne. Madagascar c’est une heure de décalage, l’Espagne y’en à pas etc… et ça aide vraiment si on s’organise pour profiter un peu des lieux.
Bon courage pour 2015 en Californie ! Un retour d’expérience m’intéresserait