Qu’il s’agisse de blogueurs, de formateurs ou d’experts en SEO… on a tous un langage qui diffère sur le sujet de l’impact des réseaux sociaux sur le SEO. Pourtant ce langage qui diffère, va souvent dans le même sens.
Simple problème d’angle ou d’incompréhension, démystifions le sujet récurrent de l’impact des réseaux sociaux sur le SEO.
Que dit Google sur le sujet ?
Google navigue sur des angles différents concernant l’impact des réseaux sociaux sur le SEO, mais fort heureusement sans se contredire. Tantôt Google parle d’autorité et d’attribution de score sur des actions social média, tantôt il parle d’impact direct sur le SEO… plus précisément du ranking des articles sur son moteur de recherche.
Les signaux renvoyés par les réseaux sociaux
Des signaux forts comme les commentaires, les partages, les vues… via les réseaux sociaux, agiront sur l’activité globale de votre écosystème web. Ils vous permettront d’être plus rapidement connu. Le SEO lié au ranking est quant à lui plus dur à travailler. Il nécessite de ce fait un travail de fond pour parvenir à hisser en top position ses contenus.
En clair vous n’atteindrez pas la première position sur Google avec les réseaux sociaux ! C’est le travail entre le trafic organique et le trafic referral qui vous le permettra. Les réseaux sociaux resteront des leviers d’aide à la visibilité… mais à terme ils contribueront à mieux vous faire connaitre.
N’oubliez pas que les internautes recherchent principalement du contenu rédactionnel via les moteurs de recherche et pas forcément sur les réseaux sociaux.
C’est sur ces derniers points que de nombreuses personnes confondent l’impact direct et/ou indirect qu’exercent les réseaux sociaux en SEO. Disons-le directement et clairement : Les réseaux sociaux n’amélioreront pas le ranking de vos articles ! Ça fait à mon sens partie intégrante des fondamentaux du SEO que de le savoir.
Exemple : Si des centaines de personnes cliquent sur le lien d’un de vos articles partagés sur Linkedin, Facebook ou encore Twitter, Google ne va pas vous faire monter dans les résultats de recherche sur le contenu en question. Ça c’est un fait sur lequel les experts SEO sont d’accord et c’est d’ailleurs le point qu’ils soulèvent en abordant ce sujet.
Google parle plutôt de l’autorité que vous pouvez acquérir en étant actif sur les réseaux sociaux. Lorsqu’on parle de scoring sur un ensemble d’actions et que certaines semblent plus importantes que d’autres sur les réseaux sociaux, il ne faut pas mal interpréter les choses.
Les réseaux sociaux font partie de l’une des 5 sources de trafic web, à savoir le trafic social. Google Analytics vous permet ainsi de tracker finement les visiteurs issus de vos différents partages sociaux. Qu’il s’agisse de Facebook, Twitter, Linkedin etc… Il est donc nécessaire de savoir diversifier et équilibrer son trafic.
Comprendre l’impact des réseaux sociaux sur le SEO
C’est assez simple à comprendre d’un point de vue logique du SEO, même si ça reste une science inexacte paradoxalement. Un lien pointant vers un contenu, sur lequel vous allez cliquer au travers de Linkedin par exemple, ne sera pas forcément le fruit d’une recherche.
Si ce lien apparaît dans un fil d’actualité, il est possible que la personne le partageant possède un réseau très important. De ce fait il serait donc possible qu’il récupère un trafic important sur son article. S’il y avait un impact direct sur le SEO, il deviendrait alors possible de le biaiser d’une manière ou d’une autre.
Certes cela permet de gagner du trafic non négligeable pour conduire à une certaine notoriété. Mais il n’en demeure pas moins que le trafic organique reste la source à développer et qu’elle ne sera pas améliorée directement, grâce aux réseaux sociaux.
Le trafic organique reste l’une des 2 sources à privilégier avec le referral, pour gagner des positions sur Google.
L’impact provoqué peut également se traduire par un gain en trafic referral, dans la mesure ou des médias, des blogs… prendront connaissance de vos contenus via les réseaux sociaux. Ils pourront ainsi vous citer au sein de leur propre contenu, selon leur bon vouloir et si les liens insérés sont gérés en dofollow.
Distinguer le trafic organique du trafic social
Dans l’exemple pré-cité, on ne parle pas ici d’un trafic organique, ce qui confère au travers de Google un véritable levier de positionnement. Toute les personnes possédant de grosses communautés seraient sinon avantagées d’un point de vue SEO ! NON ?
Le problème vient généralement de la mauvaise interprétation des informations circulant sur le web. Certains n’hésitent pas à dire que les réseaux sociaux ont un impact positif sur le SEO. Mais sans réellement expliquer ouvertement qu’il s’agit d’impact indirect… c’est-à-dire que l’impact provient de l’autorité gagnée au fil du temps.
Plus vous êtes actif sur les réseaux sociaux meilleur pourra être votre SEO ! Quand on se contente de cette phrase, certains crient déjà au scandale. Il est donc nécessaire de bien expliquer en quoi Facebook, Twitter ou encore Linkedin peut avoir un impact positif sur votre référencement.
D’ailleurs on pourra également soulever le cas de la balise meta-description qui elle aussi, provoque quelques incompréhensions. Elle participe aussi à améliorer votre SEO, mais pas directement. Dés lors qu’il s’agit d’inciter ou d’encourager au clic, il en résulte un gain en trafic organique si le résultat affiché fait suite à une requête.
En conclusion
Toutes les sources de trafic web sont bonnes à travailler, dés lors qu’elles génèrent du trafic. Cependant un vrai positionnement sur Google ne s’acquiert que par le biais de 2 sources : le trafic organique et le trafic referral ou référent. A chacun de fixer ses priorités !
Ainsi le trafic social n’apporte pas un meilleur SEO direct mais indirect comme on l’a vu précédemment. Les sources de trafic web, direct et autres, sont quant à elles génératrices de notoriété et contribuent à vous faire gagner des visiteurs.
Notons pour finir que le trafic organique est ce qui prend le plus de temps à développer en SEO. A l’inverse du trafic social qui se gagne plus rapidement et selon la taille des communautés.