Community Management

Les communautés privées en community management

Les communautés privées attirent de plus en plus de marques et d'entreprises en community management. Découvrons les intérêts et les avantages qu'elles représentent pour ces organisations :

Alors que le paysage des réseaux sociaux continue d’évoluer, un mouvement vers des espaces de communautés privées semble créer de l’attraction en community management. Cette transition marque un tournant, dans la manière dont les marques et les entreprises interagissent avec leur audience.

Découvrons les points saillants de ce passage aux communités privées en community management.

 

Qu’est-ce qu’une communauté privée en community management ?

Par communauté privée, on sous-entend les espaces communautaires qui sont régulés par une inscription et une demande quant à leur accès. On parle ici d’entreprises ou de marques qui les animeraient, en faisant appel à un community manager. Ces communautés étant principalement rattachées aux réseaux sociaux.

Qu'est-ce qu'une communauté privée en community management

Ces communautés ne sont donc pas accessibles à tous, comme la majeure partie des réseaux sociaux populaires ; Facebook Meta, LinkedIn, X (Twitter), Instagram, TikTok etc. qui offre la possibilité de s’abonner au compte ou à la page qui présente une entreprise ou une marque.

Les espaces de type groupes que l’on retrouve par exemple sur Facebook et LinkedIn, sont quant à eux privés sur choix de l’admin. De même que certains comptes sociaux peuvent être privés, mais cela ne représenterait pas ou peu d’intérêts pour les entreprises et les marques. Seul ces groupes rentent dans la catégories des communautés privées.

Parmi les communautés fermées au public, on retrouve en amont des solutions comme Discord, Slack ou tout autre espace comme les groupes Facebook et LinkedIn qui sont privés pour filtrer les personnes souhaitant les rejoindre.

Le gestionnaire de communauté devra par contre gérer au quotidien les demandes d’accès, et les analyser au cas par cas pour éviter d’héberger des trolls ou des personnes cherchant à spammer. L’idéal serait de générer un formulaire pour autoriser les membres à rejoindre la communauté comme Facebook le propose pour les groupes.

 

Les différences entre communauté privée et communauté publique

Dans les sphères du community management, une distinction majeure existe entre les communautés privées et les communautés publiques sur les réseaux sociaux. Ces deux types de communautés ont des objectifs, des avantages et des défis distincts pour les marques et les entreprises.

Voici un aperçu des différences majeures entre ces 2 types communautés dans les grandes lignes :

Communautés publiques en community management

  • Accessibilité : Ouvertes à tous, ces communautés sont visibles par n’importe quel utilisateur d’un réseau social.
  • Objectif : Elles visent généralement à augmenter la visibilité, à promouvoir une marque ou un produit, et à créer de l’engagement envers un large public.
  • Avantages : Portée étendue, potentiel de viralité, augmentation de l’image et de la notoriété.
  • Défis : Une modération plus importante est nécessaire avec risque de commentaires négatifs et/ou de trolls, moins de contrôle sur le contenu.

Communautés privées en community management

  • Accessibilité : L’accès est restreint, souvent sur invitation ou demande d’adhésion avec un questionnaire d’entrée ou pas.
  • Objectif : Fournir un espace sécurisé pour des discussions plus approfondies, du support, de l’échange d’informations sensibles, des bêta-tests, etc.
  • Avantages : Des conversations plus authentiques, une meilleure protection des données, la possibilité de créer des liens plus forts entre les membres (lien intra-communautaire).
  • Défis : Une croissance potentiellement plus lente, la nécessité d’un effort actif pour stimuler l’engagement, la gestion des demandes d’adhésion qui peut prendre du temps selon leur fréquence et les données à analyser.

Si les communautés publiques offrent de la portée et de la visibilité, les communautés privées offrent en contrepartie la sécurité et l’intimité autour des échanges Le choix entre ces deux types d’accès dépend des objectifs spécifiques de la marque ou de l’entreprise.

En intégrant les nuances entre ces types de communautés, les community managers peuvent mieux orienter leurs stratégies et développer des expériences qui seront plus enrichissantes et bénéfiques pour leurs membres.

 

La transition des marques et entreprises vers les communautés privées

Pourquoi c’est important ? Avec la saturation croissante des plateformes sociales traditionnelles et les préoccupations grandissantes concernant la vie privée, de plus en plus de marques cherchent à établir des communautés privées. Cela permet une interaction plus directe et personnelle avec les membres.

Comment cela se manifeste-t-il ? Les marques créent leurs propres plateformes ou utilisent des services tels que Discord, Slack ou Facebook Groups pour établir des espaces dédiés où les membres peuvent échanger de manière plus intime et exclusive.

Découvrons ci-après 4 points majeurs concernant la gestion des espaces privés en community management :

La transition des marques et entreprises vers les communautés privées

Une transition vers la quête d’authenticité et la confidentialité

Pourquoi cette transition ? Avec la montée des préoccupations liées à la vie privée et la méfiance croissante envers les plateformes sociales traditionnelles, les utilisateurs sont de plus en plus en quête d’espaces sécurisés où ils peuvent interagir sans craindre la surexposition ou la commercialisation de leurs données.

De plus, la surabondance d’informations ou infobésité avec le bruit constant sur ces plateformes, poussent les utilisateurs à chercher des espaces plus intimes, où le contenu sera plus pertinent et authentique. Généralement les espaces privés font état d’échanges sur un domaine précis et ils sont plus recherchés par les utilisateurs.

Engagement profond et feedback direct pour les marques et entreprises

Comment cela bénéficie-t-il aux marques ? Les communautés privées offrent aux marques un canal de communication direct avec leur public le plus fidèle. Contrairement aux plateformes publiques où le contenu peut être noyé dans un flux d’informations incessant, dans une communauté privée, chaque message a plus de chances d’être vu et d’obtenir une réponse.

Cela se traduit par un engagement plus profond et plus pérenne, des discussions qui sont plus qualitatives et un feedback direct et précieux sur les produits ou services. Sur ce dernier point, il est tout-à-fait possible de créer des espaces privés à destination de bêta-testeurs par exemple.

La création et gestion de communautés privées

Comment les marques s’adaptent-elles ? Les marques, reconnaissant le potentiel des communautés privées, s’efforcent de créer leurs propres plateformes ou d’utiliser des services existants comme Discord, Slack ou Facebook Groups.

La gestion de ces espaces nécessite une nouvelle approche : le ton est souvent plus informel, le rythme des interactions est plus soutenu, et les community managers jouent un rôle crucial en modérant les discussions, en stimulant l’engagement et en assurant que la communauté reste un espace sûr et respectueux.

La modération et la croissance durable sont les défis à surmonter

Quels sont les pièges à éviter ? Tout en offrant de nombreux avantages, les communautés privées ne sont pas exemptes de défis. Le risque principal est de voir la communauté dériver de sa mission initiale ou de devenir un espace où seuls les plus actifs sont entendus. Il faut également être en veille constante afin d’éviter l’auto-promotion et conserver l’essence de la communauté basée sur les échanges constructifs entre les membres.

La modération (pro)active et la promotion des échanges constructifs sont essentielles. De plus, la croissance de ces communautés doit être gérée avec soin : une croissance trop rapide peut diluer l’essence de la communauté, tandis qu’une croissance trop lente peut la rendre stagnante. Pour palier à cela, il faut être capable de nourrir les débats et d’interpeler certains membres pour qu’ils participent aux échanges.

   

Laurent Bour

Fondateur du Journal du Community Manager et vrai Geek ! je suis passionné par l'univers social media et particulièrement par les nouveaux leviers marketing. J'arpente Internet et les médias sociaux depuis leurs débuts. J'ai assuré mes débuts en informatique sur un Oric Atmos, et j'ai été un vrai fan de l'Amiga. Expert ! Je ne le suis pas. Je continue d'apprendre.

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