Avec la crise qui a plongé de nombreuses entreprises dans le rouge, une réelle prise de conscience d’être présent sur Internet s’est fait ressentir. Des entreprises, notamment dans les secteurs de la restauration, ont du miser sur le web pour s’élargir à une clientèle en ligne.
De ce fait, le métier de community manager a pris de l’ampleur et s’est davantage distingué pendant la crise. De nombreux community managers indépendants ont pu ainsi accompagner des structures dans leur présence sur les réseaux sociaux et plus largement en ligne. Si le community manager a trouvé une occasion de démontrer son utilité, c’est aussi le cas pour des rôles comme l’expert SEO ou référenceur web, mais également le rédacteur web.
Qu’est-ce que la crise a changé pour le community management ?
Une prise de conscience s’est fait ressentir sur les besoins d’être présent sur Internet et notamment au sein des réseaux sociaux. Le métier de community manager a pu ainsi être mieux compris de certaines entreprises et c’est tant mieux pour la profession.
La crise liée au virus Covid 19 n’est pas encore parvenue à son terme et à ce stade, il est urgent d’aviser et de se préparer pour amorcer la reprise. Les entreprises doivent se réinventer, innover et également miser sur Internet quoiqu’il arrive dans les temps à venir. C’est aussi une bonne nouvelle pour le community management, qui sera sans doute sollicité pour amorcer cette reprise, mais cette fois-ci en ligne.
Les métiers du digital ne sont pas forcément facile à appréhender pour beaucoup de chefs d’entreprise. Il y a encore nécessité d’évangéliser au travers du contenu que nous produisons, et des actions que nous pouvons mettre en place.
Le simple témoignage d’un community manager peut permettre à une entreprise de s’identifier, et de mieux voir comment s’articule ce rôle au travers de son activité. C’est donc une réelle opportunité pour les community managers de faire connaitre leur métier dans un contexte spécifique.
La crise a ainsi provoqué une vraie prise de conscience et elle a permis de faire progresser la migration de certaines activités sur la toile. Si Internet n’est pas non plus l’Eldorado, il contribue malgré tout à accroitre sa visibilité et l’étendre vers des clients qui ne nous connaissent pas encore.
Les besoins des entreprises pour développer leur présence en ligne
L’écosystème digital à mettre en place au sein des entreprises, implique plusieurs rôles et des investissements qui peuvent vite devenir lourds dans certains cas. Différent d’une transformation digitale qui plonge l’entreprise dans une refonte dans une bonne partie des cas, il s’agit juste ici de pivoter sur le web et de créer une présence en ligne.
Les besoins tournent ainsi autour de la création de site Internet, le développement d’actions de communication, de webmarketing, l’achat d’outils, de solutions diverses, l’embauche à temps plein ou à temps partiel d’un profil community manager et dans certains cas de rôles de rédaction et de SEO pour optimiser sa présence en ligne. Tout ça mis bout à bout, représente des dépenses qui seront très importantes pour les entreprises, et en sortie de crise, plusieurs d’entres elles ont déjà été lourdement impactées financièrement.
Les besoins devront être basiques pour démarrer, mais se tourner vers un bon community manager pour être accompagné dans sa recherche de visibilité en ligne sera indispensable. Vouloir s’orienter vers des outils et/ou tenter de gérer ce rôle soi-même, risque de retarder d’autant plus le bénéfice des actions à entreprendre.
Comment se préparer en tant que community manager ?
Si la crise entrainera une meilleure évolution du community management, il n’en demeure pas moins que le CM devra se préparer à proposer des offres adaptées. Il faudra sans doute revoir les secteurs qui ont été les plus touchés, et analyser les possibilités pour être efficace et aller droit au but.
Le point sensible revient à la tarification, en considérant la crise qui a été subit de plein fouet par les entreprises. Faut-il revoir ses tarifs ou proposer des solutions gagnant/gagnant ? difficile à dire car on ne cherche pas non plus à dévaloriser le métier, mais à mieux accompagner des structures qui seront aussi nos clients de demain. Comment un community manager doit-il facturer ses prestations tout en considérant la situation ? Peut-être en misant sur un client unique qui ne grèvera pas son revenu, et où chacun pourra ainsi jouer le jeu.
Il peut s’agir d’une première expérience pour les CM qui se positionnent sur le marché au même moment. Et même si je n’aime pas dire ça, les entreprises pourront faute de moyens, passer par un community manager stagiaire avant une embauche définitive.
De là ! de belles histoires pourraient naitre, de beaux témoignages qui seraient bénéfiques pour l’avenir du community management. C’est un peu comme reconstruire l’avenir numérique de certaines entreprises qui jusqu’ici étaient soit réfractaires à une présence en ligne, soit ignorantes des enjeux. Un community manager sera ainsi plus facilement compris et pourra mieux adapter son travail, selon les situations connues du fait de la crise.
Préparez vos offres, considérez les acteurs impactés et voyez comment vous inscrire comme acteur majeur, dans une période où chacun à un rôle de reconstruction à jouer.
En conclusion
L’avenir du community management se joue sur une migration en masse des entreprises sur Internet et les réseaux sociaux. Au delà, cette poussée verra un nouvel essor des contenus qui envahissent la toile et il s’agira aussi de se tourner vers les contenus phares, et les leviers innovants pour le community management.
La créativité, les nouveaux réseaux sociaux populaires comme TikTok, miser sur des plateformes comme Pinterest qui évolue de son côté et les messageries qui sont impliquées dans la relation client, seront des pistes à exploiter.