Dans le marketing d’influence, on évoque inévitablement la création de contenu, notamment parce qu’elle est le point d’entrée chez de nombreux influenceurs. Il est ainsi difficile de dissocier le domaine de l’influence de la création de contenu.
On peut alors rapprocher l’influenceur et le créateur de contenu dès lors qu’il y a un talent pour s’exprimer au travers de ce qui est produit ; rédactionnel, vidéo, photo et son. Le contenu sous toutes ses formes devient un véritable levier promotionnel au service des marques et des entreprises.
C’est ici que l’on a tendance à définir l’influenceur. Certains profils préférant se positionner comme des créateurs de contenus plutôt que des influenceurs, mais leur travail et leur popularité via les réseaux sociaux ont raison de cette appellation.
Cet article fait référence à la publication de Netino by Webhelp : Influenceurs et créateurs de contenu, une vraie différence ?
Qui est l’influenceur ?
Un influenceur est avant tout une personne en capacité de fédérer une communauté autour d’un sujet, d’une passion, d’un intérêt commun, d’une cause etc. Son pouvoir de persuasion s’appuie souvent sur une expertise qu’il s’est construit au fil des années.
Ses réseaux de prédilection sont majoritairement les canaux sociaux tels qu’Instagram, TikTok, Twitter, LinkedIn, YouTube et même les blogs.
Suite aux dernières actualités qui ont écorné le monde de l’influence, (ref. l’opposition entre le rappeur Booba et Magalie Berdah de Shauna Events) les influenceurs se sont rapidement retrouvés confondus avec les acteurs de la télé-réalité. Ces personnes n’étant pas à mon sens à considérer comme des influenceurs, mais plutôt des profils momentanément bancables pour le bien d’émissions et de chaînes de télé en mal d’audience.
Où sont les antécédents, les expertises et la création de contenu chez ces personnes ? Ils capitalisent sur leur gloire éphémère et profitent de promouvoir maladroitement des produits et services qui finissent par devenir des sujets de scandale. Néanmoins certain(e)s s’en tirent bien, mais avec un physique aidant dans la majeure partie des cas.
Les catégories d’influenceurs
Les influenceurs se décomposent en différentes catégories au regard de la taille des communautés et des thématiques sur lesquelles ils se sont positionnés.
On peut ainsi soulever :
- Les stars : plusieurs millions de followers sur leurs réseaux sociaux.
- Les mega-influenceurs : au-delà d’1 million d’abonnés.
- Les macro-influenceurs : de 100K à 1M d’abonnés à leur communautés.
- Les micro-influenceurs : de 10K à 100K abonnés.
- Les nano-influenceurs : moins de 10K abonnés, ce qui en fait des influenceurs de niche.
Ces chiffres ne sont pas vraiment exhaustifs et ne reflètent en rien leur niveau d’influence. C’est juste une taille de communauté qui permet de segmenter des types de profils. Certains micro-influenceurs s’approchant des 100K abonnés n’auront par exemple, pas autant d’impact selon les thématiques sur lesquelles ils se positionnent.
Si on compare la beauté à la Hi-Tech ou à un domaine de niche, les communautés ne représenteront pas le même niveau d’intérêt pour les marques ou les entreprises, ni même leur impact sur les consommateurs.
Pour mieux ces personnalités, consultez les articles suivants : les gros influenceurs, les influenceurs moyens et les petits influenceurs.
Les canaux des influenceurs : réseaux sociaux et blogs
On pense inévitablement aux réseaux sociaux lorsqu’on évoque les influenceurs, cependant les blogs sont eux aussi des canaux très prisés dans le domaine du marketing d’influence. Tous les réseaux sociaux majeurs sont des canaux utilisés par les influenceurs, mais certains bien plus que d’autres, comme c’est le cas pour Instagram et TikTok notamment.
LinkedIn est également un bon tremplin pour les influenceurs B2B, quant à Facebook qui reste le plus utilisé, il n’est pas le canal de prédilection des influenceurs. L’influence fonctionne très bien là où le contenu peut être consommé rapidement ou facilement, c’est pourquoi la vidéo et la photo sont les 2 types de contenu qui ont tendance à plus facilement fédérer les internautes.
Le rédactionnel via les blog à d’autres vocations que l’on va davantage rattachés au référencent et à la durée de vie qui peut être bien plus longue que tous les autres.
Réseaux sociaux vs les blogs
Les blogs offrent le net avantage de permettre un travail sur la recherche, en partant d’un moteur comme Google.
Dés lors qu’il y a une recherche, on peut évoquer des besoins et des attentes qui sont avérés. Cela signifie qu’un contenu rédactionnel sera travaillé au niveau de son référencement et des mots-clés sur lesquels une marque ou une entremise souhaite être trouvée.
Sur les réseaux sociaux par contre, on a tendance à subir le contenu de son feed (fil d’actualités). Il n’émane pas d’un besoin, d’une recherche, mais apparaît selon les profils auxquels l’internaute est abonné. Même si la démarche d’abonnement est volontaire, cela ne signifie pas que tous les contenus de nos abonnés sont intéressants et qu’ils répondent à un besoin sur l’instant.
Le besoin identifié conduit généralement à une recherche, et principalement via un moteur de recherche pour ne pas dire Google. Imaginez un blogueur influent qui parvient à positionner un contenu de marque en première position sur Google ! C’est jackpot pour la marque car elle bénéficiera d’un trafic récurent selon le maintient de la position Google. Il peut être positionné ainsi des semaines, des mois, voir des années.
Un contenu partagé sur un réseau social comme Instagram par exemple, aura une durée de vie très courte, d’où le côté éphémère. C’est pourquoi les actions en marketing d’influence sont souvent définis comme des pushs, quand on évoque les réseaux sociaux comme Instagram, TikTok ou même Twitter.
Dans tous les cas ils ne seront jamais référencés ou indexés comme sur un moteur de recherche. Ils auront une durée de vie très courte, et les opérations devront à ce titre être souvent répétées et/ou dupliquées via plusieurs personnes influentes. Les budgets peuvent alors vite devenir conséquents.
Les créateurs de contenu
Créer du contenu ne signifie pas que l’on est influenceur, alors que l’inverse est souvent vrai. L’influenceur sera en grande partie un créateur de contenu quelque soit la forme qu’il prend.
Le créateur de contenu est par ailleurs plus reconnu pour son travail que pour ce qu’il représente ou ce qu’il est. En clair il ne travaille pas forcément son personal branding et ce qui lui confère une certaine notoriété. On peut cependant soulever une expertise qui vient renforcer l’influence, quand elle est avérée.
C’est pourquoi on soulève souvent le fait de ne pas vouloir devenir influenceur mais laissez le temps au temps pour que le travail réalisé autour du contenu reflète cette influence.