La révolution du digital dans tous les recoins du secteur automobile est en marche : chez les constructeurs, les équipementiers, les garagistes…
Oubliez l’odeur du cambouis et les heures d’attente avant le verdict et le devis du mécanicien. Oubliez également le garagiste de famille auquel on se fiait, bien obligé et dont on donnait l’adresse à ses proches les yeux fermés.
La réparation automobile se met également à l’heure du numérique avec des changements qui bouleversent les pratiques et l’ensemble du secteur. Start-ups, constructeurs, équipementiers, sites indépendants : une révolution est en marche…
De nouvelles façons de « consommer » la réparation automobile
Comme dans tous les autres secteurs, les consommateurs ont de nouvelles attentes pour leur voiture comme pour leur shopping en ligne, leur banque ou leurs voyages. La transformation digitale touche ainsi le secteur automobile comme tous les autres.
La rationalisation de l’entretien et des réparations en est un des meilleurs exemples. Si l’on comprend qu’il faille attendre le coup d’œil d’un spécialiste pour diagnostiquer une panne, il est devenu hors de question de perdre son temps chez un garagiste pour une simple révision. Prise de rendez-vous en ligne, comparaison de devis et de services, évaluation des professionnels, les nouveaux modes de consommation sont aussi passés par là et les professionnels se sont adaptés.
Prenons l’exemple d’un site comme Vroomly qui permet après identification de votre véhicule, de choisir les prestations puis de comparer les tarifs de garagistes connectés et certifiés par ce même site. De la même façon, les spécialistes de la réparation de vitrage A+ Glass ont repensé leur site internet pour proposer la prise de rendez-vous en ligne et faciliter le contact avec les centres proches.
Nul doute que les consommateurs sont déjà prêts pour une bonne dose de digital dans leur quotidien automobile. Qu’en est-il cependant des nouvelles perspectives ouvertes par les innovations technologiques ? Les mutations sont déjà là.
La réparation automobile à l’heure du service digital
Vroomly répond ainsi aux attentes les plus pressantes des automobilistes d’aujourd’hui. Tout d’abord il lève les doutes sur les tarifs. L’aura de méfiance qui a toujours entouré ce secteur – note gonflée, réparations inutiles imposées, coût excessif de la main-d’œuvre et des pièces détachées… – est ainsi dissipée puisque le site garantit des prix clairs, fixes et transparents. Autre de ses nombreux atouts, il fournit un comparatif des garagistes et une certification de leurs bonnes pratiques : rassurant et rapide.
Enfin entre les devis immédiats, la comparaison des garages et la prise de rendez-vous en ligne, le gain de temps est évident. Bien sûr, sans avoir besoin de se déplacer et d’attendre les horaires d’ouverture depuis le bureau ou son canapé.
Les constructeurs automobiles se sont également mis à l’heure du numérique, à l’exemple de Volkswagen.
Chez Volkswagen aujourd’hui, la quasi totalité du réseau de la marque est équipée de tablettes numériques.
Les tablettes améliorent considérablement la réception du client, en accélérant le diagnostic et l’établissement du devis de réparation. Elles simplifient la gestion pour les professionnels en lançant les ordres de réparation et en assurant le suivi des stocks de pièces détachées.
Ainsi, de la recherche d’un professionnel de la réparation à l’accueil sur place et à la gestion des garages, le digital est déjà présent à tous les niveaux de la réparation automobile, d’une façon quasi naturelle pour tous les consommateurs.
Les possibilités des voitures connectées
La voiture autonome ou connectée est l’autre aspect majeur de la révolution digitale dans le secteur de la réparation automobile.
Elle ouvre effectivement des horizons immenses. En cours de commercialisation mais aussi de R&D, elle permet de suivre en temps réel les données sur l’état technique du véhicule et autorise la pratique de la maintenance prédictive.
De là, un champ entier de nouveaux services liés à la réparation et à la maintenance reste à explorer. Les constructeurs s’y sont bien sûr engouffrés. Peugeot propose ainsi un Pack Monitoring qui non seulement effectue un diagnostic régulier de la maintenance et de l’état du véhicule mais offre également la possibilité de recevoir une proposition commerciale d’un centre agréé.
Les équipementiers traditionnels planchent aussi sur ces sujets, tels Bosch qui estime à deux milliards d’euros le chiffre d’affaires que représentera sa branche de système d’assistance à la conduite en 2019.
Le groupe mise également largement sur la généralisation des véhicules connectés et de toutes les activités mobiles connectées en général. Son centre de recherche de Sophia Antipolis y est d’ailleurs entièrement dédié.
Les start-ups ont aussi investi sur les opportunités du digital appliquées à la réparation automobile, proposant par exemple des boîtiers connectés proposant une version digitale du carnet d’entretien.
Ces carnets sont reliés à de grandes enseignes de la maintenance comme Midas ou Norauto.
Quelles perspectives ?
L’arrivée du digital dans le secteur de la réparation automobile se révèle au final extrêmement protéiforme. Une ligne de force s’impose cependant clairement : tous les acteurs s’y sont lancés. Pour les constructeurs automobiles, le digital représente un moyen de fidéliser la clientèle, gardée captive par les obligations de maintenance et de réparation à effectuer dans le réseau constructeur.
Les données produites par le véhicule connecté sera également une formidable source d’information pour étudier les comportements de conducteurs, les faiblesses et les points forts des véhicules, le nouvel environnement automobile.
Les réseaux de réparateurs automobiles déjà présents, des généralistes aux réparateurs de vitrage, intègrent de plus en plus le digital pour rationaliser les tâches, optimiser leur gestion mais aussi et surtout l’accueil clientèle. Une fois encore, la fidélisation est un des enjeux majeurs de ces évolutions.
Bâtis sur des modèles qui ont largement fait leur preuve dans d’autres secteurs, les sites de comparateurs et de réservation en ligne trouvent facilement leur cible et s’imposent logiquement dans le paysage.
La grande inconnue reste sans doute à savoir comment s’établira le point d’équilibre entre les constructeurs et les réseaux spécialisés, les indépendants et les nouveaux services entièrement numériques, de type comparateurs.
Comme tous les secteurs, la réparation automobile évolue au rythme des avancées du numérique et des nouvelles pratiques induites pour les consommateurs.
Tous les acteurs s’y sont investis et misent déjà largement sur ce qui semble unanimement perçu comme la prochaine étape de l’évolution : la voiture connectée. Constructeurs, équipementiers, indépendants, à qui profitera le plus ces innovations ? La question est posée.
Crédit photo image à la une : DepositPhotos
Article rédigé en partenariat avec Vroomly