Influenceurs & Influence Marketing

Le salaire des influenceurs en 2024

La rémunération des influenceurs en 2024 continue d'attirer la curiosité de nombreux créateurs de contenu et d'internautes. Découvrez si ce métier est réellement rémunérateur comme certains le pensent :

En 2024, le salaire des influenceurs continue de susciter un grand intérêt et beaucoup de curiosité chez les internautes, notamment en raison de la diversité des rémunérations et des sources de revenus disponibles.

Les revenus des influenceurs varient considérablement en fonction de la taille de leur audience, de leur taux d’engagement, du secteur d’activité dans lequel ils opèrent, ainsi que des nombreuses collaborations qu’ils concluent avec les marques.

 

Le salaires des influenceurs par catégorie

Les influenceurs sont généralement classés en quatre catégories bien distinctes en fonction de la taille de leur communauté.

1. Les petits influenceurs ou nano-influenceurs : Ils ont généralement moins de 10 000 abonnés.
2. Les influenceurs médians ou micro-influenceurs : Ils ont de 10.000 à 100.000 abonnés.
3. Les gros influenceurs ou macro-influenceurs : Ils ont de 100.000 à 1 million d’abonnés.
4. Les influenceurs à forte notoriété ou méga-influenceurs : Ils sont peu nombreux en France et ont plus d’un million d’abonnés.

Le revenu des influenceurs est du fait des différentes catégories très variable.

Les rémunérations peuvent aller de quelques centaines d’euros par mois pour les nano-influenceurs et micro-influenceurs, à plusieurs milliers, voire dizaines de milliers d’euros pour les macro-influenceurs et les méga-influenceurs.

Ainsi les micro-influenceurs peuvent gagner en moyenne 1.200 euros par mois, alors que chez les méga-influenceurs, les revenus dépassent très fréquemment les 13.000 euros mensuels.

 

Les principales sources de revenus des influenceurs

Les influenceurs peuvent diversifier leurs revenus de différentes manières, parmi lesquelles :

  • Les publications sponsorisées : Il s’agit de la source de revenu la plus fréquente chez les influenceurs, où il est question de créer du contenu (rédactionnel, stories, vidéo, etc.) ou de relayer un contenu délivré par la marque ou l’entreprise partenaire.
  • Les partenariats d’affiliation : L’affiliation consiste à vendre les produits d’une marque quelconque via un site web et/ou les réseaux sociaux, contre un pourcentage sur les ventes. Ce sont souvent des influenceurs qui ont un blog qui ont recours à ce levier. Ils sont alors considérés comme des affiliés dans le cadre des partenariats avec les marques.
  • La création de contenu spécifique : Comparable aux publications sponsorisées, il est question ici de créer du contenu spécifique, calqué sur les valeurs de la marque. Dans la mesure où les influenceurs connaissent parfaitement leur communauté, c’est eux qui sont en charge de créer du contenu tout en respectant la ligne conductrice de la marque.
  • La vente de produits personnels : Certains influenceurs ayant acquis une forte notoriété, notamment les méga-influenceurs, il est question de vendre des produits dérivés ou créés dans le cadre de partenariats. Il peut également s’agir de produits dématérialisés comme des formations notamment ou encore des livres.
  • Les programmes d’abonnement : Il arrive que des influenceurs proposent des programmes sous forme d’abonnement comme ça pourrait être le cas pour des influenceurs fitness ou d’autres travaillant dans le domaine de la nutrition

Ce sont ici quelques exemples, mais il peut y en avoir d’autres selon le domaine d’activité des influenceurs.

Par exemple, les publications sponsorisées restent une source majeure de revenus : un post Instagram peut rapporter entre 100 et 500 euros pour un micro-influenceur, et plusieurs milliers d’euros pour un influenceur ayant une plus grande communauté.

En outre, l’activité d’influenceur se professionnalise de plus en plus, avec 24% des créateurs de contenu en France qui y consacrent désormais tout leur temps, contre 15% en 2021. Cette professionnalisation du métier s’accompagne d’une augmentation des revenus, 25% des influenceurs générant plus de 10.000 euros par an en 2024, contre seulement 11% il y a trois ans.

 

Les facteurs qui ont une incidence sur le revenu des influenceurs

Plusieurs facteurs peuvent avoir un impact sur les revenus des influenceurs, notamment :

  • La taille de la communauté : Plus l’audience d’un influenceur est large, plus le potentiel de revenus est élevé. La taille de la communauté joue encore un rôle majeur dans le choix des influenceurs, bien que l’on soulève régulièrement l’engagement comme étant le facteur le plus important.
  • L’engagement de la communauté : Un taux d’engagement élevé peut attirer davantage de marques pour des partenariats.
  • Le secteur d’activité de l’influenceur : Certains secteurs, comme la beauté ou le fitness peuvent être plus sollicités et plus lucratifs que d’autres. C’est notamment le cas pour des influenceurs qui gèrent de grosses communautés car ces domaines restent très concurrentiels dans le monde de l’influence.
  • Le nombre de partenariats : La fréquence et la diversité des collaborations avec les marques peuvent avoir un impact significatif sur l’augmentation des revenus.

 

En conclusion

Le métier d’influenceur continue de se développer et de se professionnaliser au fil des années. S’il est aussi de plus en plus régulé, il offre tout de même des opportunités financières significatives pour ceux qui parviennent à se démarquer.

Aussi il est important de noter que malgré des revenus potentiellement élevés pour certains, la majorité des influenceurs ne vivent pas exclusivement de leur activité.

Seuls 25 % des influenceurs génèrent plus de 10.000 euros par an, ce qui souligne la compétitivité croissante du secteur.


Les chiffres données proviennent des sources : Blog du modérateur.

   

Laurent Bour

Fondateur du Journal du Community Manager et vrai Geek ! je suis passionné par l'univers social media et particulièrement par les nouveaux leviers marketing. J'arpente Internet et les médias sociaux depuis leurs débuts. J'ai assuré mes débuts en informatique sur un Oric Atmos, et j'ai été un vrai fan de l'Amiga. Expert ! Je ne le suis pas. Je continue d'apprendre.

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